Le hndget adopté pour 1861 avait fixé à 21 000 francs l'ensemble
des dépenses. Ce chiffre n'a été ni dépassé ni même atteint puisque le total des dépenses réelles de cet exercice, en y comprenant les frais de publication du 4° volume dont nous venons de parler, ne montre qu'à 19 996 fr. 81 c., et restera ainsi jusqu'à concurrence de 1000 francs environ, au-dessous des prévisions admises. Cet écart, dû à ce que la dépense occasionnée par la publication des quatre volumes afférents à l'année 1861 et du Bulletin mensuel de la même année, a été de près de 2000 francs inférieure à celle qui avait été prévue; cet écart, disonsnous, aurait été plus considérable, et le total des dépenses réelles de 1861 n'aurait pas excédé le chiffre de 19 000 francs si les frais de publication de l'Annuaire de 1862, qui n'étaient portés au budget que pour 2000 francs, ne s'étaient élevés à près de 3000 francs. Les dispositions déjà faites en vie de la composition de l'Annuaire de 1 863 ne permettent guère de penser que la dépense de cette publication puisse, dès la présente année, être entièrement renfermée dans les limites tracées par les décisions du Conseil et les prévisions du budget. Mais cet état de choses, objet, depuis quelque temps déjà, de toute la sollicitude du Comité des fonds et du Conseil administratif de la Société, a finalement placé ce Conseil dans la néccssité de décider que la publication des curieux documents relatifs à la Topographie ecclésiastique de la France ne serait pas continuée dans les annuaires postérieurs à celui de 1863. Ce n'est pas sans un très-profond regret que le Conseil s'est résigné à cette détermination, faisant ainsi prévaloir l'accomplissement d'un devoir impérieux sur la considération légitimement due à un travail empreint de la plus consciencieuse érudition, et sur les sentiments d'affectueuse confraternité que chacun de ses membres professe pour son savant auteur.
Dans sa séance du 1er avril dernier, le Conseil a adopté le budget
de 1862, qui évalue
Il est à espérer qu'il n'y aura point de mécompte à subir sur les
divers articles des recettes, et nous devons souhaiter que chaque article de dépense reste contenu dans les limites qui lui sont assignées.
Dans l'intérêt des nouveaux souscripteurs successivement admis et
afin de les mettre à même de compléter leurs collections, le Conseil a autorisé ceux d'entre eux qui en formeraient la demande à échanger purement et simplement contre d'autres volumes ceux qui, en raison