de pluie glacée qui détruisaient les terrassements, transformaient les tranchées en des cloaques de boue où l'on s'enlisait, paralysaient les travailleurs, les obligeant à s'abriter pour ne pas mourir de froid.
Le commandement s'organise ainsi
Le 7e corps d'armée (général de Bazelaire) comprenant les 29e et 67e divisions, a la garde de la rive gauche de la Meuse, depuis Avocourt jusqu'au fleuve.
Sur la rive droite, le 30e corps (général Chrétien) tient depuis la Meuse jusqu'à la voie ferrée d'Étain, avec, de la gauche à la droite, les 72e, 51e et 14e divisions. Le 2e corps (général Duchêne) déploie les 132e, 3e et 4e divisions depuis la voie ferrée d'Étain jusqu'à la redoute des Paroches.
La 16e division tient la redoute des Paroches par sa 32e brigade.
Sa 31e brigade est réservée, à la disposition du général commandant la R. F. V.
Les 37e et 48e divisions sont en réserve, à la disposition du général Herr la première dans la région de Souilly, l'autre dans celle de Chaumont-sur-Aire.
Au total, quand l'attaque allemande va se produire, le général Herr disposera dans l'ensemble de la R. F. V. de 138 bataillons actifs ou de réserve, dont 80 en ligne et 58 en réserve; au total, environ 130.000 hommes, renforcés par une trentaine de bataillons territoriaux, pour défendre un front de 112 km. Ces troupes seront appuyées par 388 pièces d'artillerie de campagne et 244 pièces d'artillerie lourde.
Rappelons qu'en face, l'ennemi va lancer à l'assaut 208 bataillons, soit 250.000 hommes, appuyés par 882 canons de campagne; surtout que la majeure partie de ces effectifs est concentrée devant le front nord de Verdun, entre la Meuse et l'Ornes, dont près de 700 canons lourds et très lourds, vont pulvériser les organisations. L'action qui va s'engager, nous n'avons l'intention