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Oyant ces paroles ie m'apprachay,; «3£conneusincôtuihentque c'efioic celuy que Fleiiri'aidifoit eftre fon coufin. Ienefîçensfoudai- hemëtquepenferjievoyoisGalathée Scitioy entre les mains de ces deux hommes, l'vn def, quels nous eftoîtinconiieu; àqiio'y nous pou«ions nortsrefondrejde crier nous n'ofions,de fuïr,Galatliée nepo«uoit5d'efperer en nosfot. ces, il n'y àùoir point d'apparence, > en fin tout ce que ié pus ce fut de me jëtter aux mains de celuy qui tenttic h» robbede là Nymphe, 8; ne pouuant mieux, ie rnêmis à refgratigner & à le mordre ce que ie fis auec rant de prompricuefe, que la première chofe qu'il en àpperceut fut la morfure. Ah! courtoiilc* Leoriide,me dit il lors, comment traittetez-vous vosenn'ëmis, puis que vous rudoyez de cefte forte vos feruiteurs: Encorcs queie fufle bien hors de moy, fi eft-ce que ie reconnus pref.que cette voix, & luy demandant qui il eftoit: leiuis, dit-il, celuy qui viens porterie cœur de Lindamor àceftebelle Nymphe, & lors laps :fe leuer de terre, T'adrellant à elle,il contiàu'a. ï'adiToue, Madame, qiiecefte temerirc eft °tandc > fi n'eft-el!e pas toutefois efgale à l'affettion quiraptoduitte: Vb'icy !ecosur de Lindamor, que rè vous apporté, j'ay e'peré que.ee prefent feroit auffi bien receu de !a niain du donneur, que d.'vnç eiVrangere > » toutesfois mon -defaftre mè riie ce que l'Amourm'a promis, ayant pffèrifé la diùinité que feule ie veux adoréfi condamnez ce cœur