LIVRE septiesme DE la
maisbien, que faut-ilqueietaffe ? ~VO!lS acquériez, dit Siluandre"les bonnes graces'dé quelque Bercer'; Cela, dit Diane, n'eftpas taï- » fonnablc Car jamais la raifbniiè'côntrarieâit “ deuoir; mais j'ordonnequ'elleferne'VneBergere Se que tout ainfi que vous, elie foitêbli» géedef'en faire aimer, & cjjieceïuydeVôus • deux qui fera m oins aimable,au gré' de celles' que vous feruirez foit contraint: de ceder à l'autre. levéux donc, dit Phillis, feruir Aftrée. Mafœnr, refpondit- elle il femble quevous doutiez de voltre m cri te puis que vous cher.chez ceuure faite mais il faut que ce foit cette belle Diane, non feulement pour Iesdem: rai (on que vous àuez alléguées à Siluandre, quifonc les merites & fon efprit: niais outre cela, parce qu'elle pourra plus équitablement ingerduferuicedeîvn& de l'autre, fi c'eftà elle feule que vous vous adreffiez. Cefle ordonnance fembla G équitable à chacun, qu'ils l'obfertierent après auoir tiré Cermentde Diã ne, que fans efgard d'autre chofe que de la vériré, les trois mois eftant finis, eile en feroit le jugement. Il y anoitduplaifir à voir cefte nouuelle forte d'Amour car Phillis faifoit fort bien le feruiteur,& Siluandre en feignant ledeuir.tàbonefcient, ainfi que nousdirons cy apres Diane d'autre cofté lçauoit fi bien fairelaMaiftrefie, qu'il n'y euft en perfonne quin'cuft creuque c'eftoic fans fainte. Lors qu'ils elloienc fur ce difeours, 8c que Leonide en elle mefme iugeoit cefte vie pouc