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Titre : Première partie de l'Astrée de messire Honoré d'Urfé ,... où, par plusieurs histoires et sous personnes de bergers et d'autres, sont déduits les divers effects de l'honneste amitié...

Auteur : Urfé, Honoré d' (1567-1625). Auteur du texte

Éditeur : T. Du Bray (Paris)

Date d'édition : 1612

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11957467z

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31513531z

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : [VI]-408 f., [6] p. : frontisp. gr. ; in-8

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Description : [L'astrée (français)]

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1191689

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-8801

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 29/09/2008

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Livre qvatriesmï DE rÀ

Diane, nous nous tournions de tous les cdJ fiez qu'il nous eftoit pofîîble pour nous te. nir cachez: Et mefme nous auions pris vne telle coutume dene nous parler point Cela. don & moy, ny Lycidas & Phillis, qu'il yen eut plufieurs qui crûrent que Celadon euft •changé de volonté :& parce qu'au contraire auffi toft qu'il voyoit Phillis il l'alloit entretenir, & elle luy faifoit toute la bonne chere qu'il luy eftoit pofîîble & moy de niefme, toutes les fois que Lycidas arriuoit, je rompais compagnie à tout autre pour parler à luy. Il aduint que par fucceffion de temps Celadon mefme eutopinion que j'aimois Lycidas, & moy je creus qu'il aimoit Phillis &;Phillis penfa que Lycidas m 'aimoit, & Lycidas eut opinion que Phillisaimoit Céladon. De forte quenousnoustrouuafmeSjiansypenfer, tellement embrouillez de ces opinions, que la jaloufie nous fit bien paroiftre qu'il faut peu » d'apparence pour la faire naiflre dans vncceur qui aime bien. A la verité, interrompit Phillis, nous eîlions bien efcholiers d'Amour en ce temps-là: car à qnoy nous feruoit pour cacher ce que vrayement nous aimions, de faire croire à chacun vn' Amour qui n'eftoit pas puis que vous deuiez bien autant craindre que l'on creuftque vous voulufiïez du bien à Lycidas comme àCeladon? Ma fœur, mafœur repli»qua Aftrée, luy frappant de la main fur i'ei,,paule nous ne craignons guiere qu'on penCe "de nous ce qui m'eft pas & au contraire le