cluait la nepubuque, faisaient chaque fois admettre des clauses pour les en distinguer. Cependant, elles respectaient cette sœur plus forte, qui les protégeait, et elles ne croyaient point qu'un amas de Barbares fût capable de ta vaincre; ils seraient au contraire extermines. EUes désiraient rester neutres et vivre tranquilles.
Mais leur position les rendait indispensables. Ut:que, an fond d'un golfe, était commode pour amener dans Carthnge les secours du dehors. Si U tique seule était prise, Hippo-Xaryte, à six heures plus loin sur la cote, la remplacerait, et la métropole, ainsi ravitaillée, se trouverait inexpugnable.
Spendius voulait qu'on cntrep)!t le siège immédiatement. j\arr'!ïa\'as s'y opposa. il faitait d'abord se porter sur la frontière. C'était l'opinion des vétérans, celle de Madio lul-mcme, et il fut dcc'tuc que Spcndius Irait attaquef Utique, Matho nippo-Z:Lryte; le troisième corj~s d'armée, s'appuyant a Tunis, occuperait ]a plaine de Carthage; Aud);u'itc s'en chargea. Quant à Narr'tïa~as, il devait retourner dans son royaume pour y prendre des elcniiants, et avec sa, cavalerie battre les routes.
Les femmes crièrent bien fort a cette décision; elles convoitaient les bijoux des dames puniques. Les Libyens aussi réclamèrent. On les avait nppdcs contre Cartbage, et voilà qu'on s'en a.Ih.it! Les soldats presque seuls partirent. Matho commandait ses compagnons avec les Ibericus, les Lusitaniens, les