if àrichadàns sôti vol, en deux morceaux, le trait, qui avait une splendeur égale à la fondre d'Indra. 4,626. Ç.aînéya, le meilleur des maîtres de chars, abandonne aussitôt le Gotamide, et fond dans le combat sur Açvàtthâman, comme Râhoû dans le ciel sur l'astre des nuits. Le fils de Drona coupa en deux fragments son arc, fils de Bharata, et blessa de ses flèches le guerrier lui-même à l'arc tranché.- 4,627–4,628.
Celui-ci prit un nouvel arc, meurtrier des ennemis, capable de soutenir un fardeau, puissant roi, et lança sur le Dronide soixante traits au milieu de la poitrine, entre les deux bras. 4,629.
Troublé même un instant, le blessé tomba en syncope, s'affaissa sur le banc du char et s'appuya sur la hampe de son drapeau. 4,630.
Dès qu'il eut recouvré la connaissance, l'auguste fils de Drona irrité frappa dans le combat le Vrishnide, avec un nârâtcha. 4,631.
Quand il eut percé de part en part Çaînéya, le trait vigoureux entra dans lé sein de la terre tel on voit, dans la saison du printemps, entrer dans un trou le.nourrisson d'un serpent. 4,632.
Armé d'un autre bhalla, le Dronide coupa dans le cômbat le superbe drapeau de Mâdhava, et poussa son cri de guerre. 4,633.
Il le couvrit enccre, Bharatide, de flèches épouvantables, de même qu'à la fin de l'été le soleil est caché par un nuage. 4,634.
Lorsque Sâtyaki eut détruit cette grêle de traits, il inonda rapidement plusieurs fois, Mahârâdja, le Dronide d'une averse de flèches. 4,635.