proches de tes escadrons de chevaux, légers comme la pensée (1), 3,988– 3,989.
Lorsqu'ils se furent mutuellement frappé le poitrail avec leurs poitrines et leurs naseaux, ils abattirent soudain leur vol, sur la terre, poussés par leur propre fougue. 3,990.
Tandis que cette armée de chevaux descendait ainsi du ciel, elle fit éclater un bruit épouvantable, comme si Garouda lui-même eût abaissé le vol de ses ailes sur la terre. 3,991.
Les cavaliers, en étant venus aux mains, ceux-ci avec ceux-là, accomplirent dans ce combat, grand roi, l'horrible mort les uns des autres. 3,992.
Dans le temps que cette mêlée extrêmement tumultueuse s'agitait, la confusion régnait alors de tous les côtés dans ces escadrons de chevaux de l'une et l'autre armée. 3 ,993.
Leurs traits brisés, leurs chevaux tués, malades de fatigue, les braves s'abandonnaient mutuellement et bientôt ils tombaient dans la destruction. 3,994.
Dès que l'armée des chevaux fut rompue et qu'il en restait peu, fils de Bharata, les héros à la suite du Soubalide sortirent à la tête de la bataille. 3,§95.
Ils étaient montés sur les plus généreux des coursiers doués d'énergie, se tenant au milieu des airs, égaux en rapidité à la vitesse de la foudre, possédant un attouchement semblable à la fureur du tonnerre. 3,996. C'étaient Gadja, Gavâksha, Vrishabha, TCharmavat, Arjava et Çouka. Ces six guerriers, pleins de vigueur, à la (1) Texte de Bombay.