mille et cent yodjanas sa largeur est de mille quinze cents coudées. Les fruits de cet arbre, où sont contenues les diverses saveurs, produisent, en tombant sur la terre un vaste bruit. 274–275–276.
Ils répandent sur elle un suc semblable à l'argent, et le jus des fruits de ce jambousierr monarque des hommes, devient une rivière. 277.
Quand on a fait le tour du Mérou, l'on arrive chez les Outtarakourous. La placidité est l'âme de ce peuple, sire, et la soif n'existe pas chez eux. 278.
Dès qu'on a bu ce suc des fruits, la vieillesse n'ose plus fondre sur eux. C'est de-là que l'or, parure des Dieux est nommé Djâmboûnada. 279.
Là, le soleil naît sur l'horizon avec les couleurs de la cochenille; là, les hommes naissent avec la teinte du soleil adolescent. 280.
Là, sur la cîtne du Mâlyavat, on voit continuellement, roi des Bharatides, le feu de la mort porter au ciel une offrande sous le nom de Samvarttaka. 281.
Sur la cîme du Mâlyavat s'étendent les Poûrvânougandikas orientaux. Le Mâlyavat, sire, est haut de cinquante mille yodjanas. 282.
Là, sont des hommes, semblables à l'argent sans mélange tous sont tombés du monde de Brahma, tous sont en état d'exposer la doctrine des Vétlas. 283.
Voués à une perpétuelle chasteté, ils supportent une cruelle pénitence; et ils entrent dans le soleil pour la conservation des êtres. 284.
Ils vont autour de l'astre radieux, tandis que soixante milliers et soixante centaines d'années se déroulent devant le soleil. 285.