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Titre : Le Charivari : publiant chaque jour un nouveau dessin

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1833-06-25

Contributeur : Philipon, Charles (1800-1862). Directeur de publication

Contributeur : Huart, Louis (1813-1865). Directeur de publication

Contributeur : Véron, Pierre (1831-1900). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 359

Description : 25 juin 1833

Description : 1833/06/25 (A2,N207).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k115218s

Source : Bibliothèque nationale de France, département Fonds du service reproduction, 4-Lc2-1328

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 29/09/2008

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<èvavt Conflit

IHTBE LE POUVOIR LÉGISLATIF ET LB POUVOIR EXÉCUTIF DE HESSE-DARMSTADT.

Il y a de par le monde un prince de Hesse-Darmstadt, lequel prince règne plus ou moins absolument sur une principauté du même nom.

Cette principauté sue tous les ans un budget de quinze mille francs pour l'entretien de son année de sa magistrature et de son enthousiasme et une liste civile de quinze 1 cents francs pour défrayer la splendeur domestique et l'inépuisable bienfaisance de son monarque adoré.

Heureux prince! pour peu qu'il ait les bras longs, il peut serrer à la fois tous ses sujets sur son auguste cœur, et s'il daigne un instant quitter la pompe éblouissante de son premier étage pour monter à sa mansarde, du haut de sa fenêtre il jouit du spectacle enchanteur de la totalité de ses états!

Le princ; de Hesse-Darmstadt est doué de toutes les bonnes qualités physiques et morales, d mt le Constitutionnel tient un assortiment varié à l'usage des princes ayant trône ou expectative de trône. La natiir* l'a doté de huit enfans et d'une hernie, le tout bien poitant; il aime passionnément les beaux arts et reçoit toujours avec un nouveau plaisir tout ce qu'on lui donne indistinctement. Il passe sa vie à bâtir de petites boutiques qu'il loue à juste prix pour son propre compte, ce qui lui fournit à la fois les moyens de satisfaire son goût prononcé pour le moellon et de protéger le commerce, sur la stagnation duquel il ne peut du reste que gémir. Il travaille en outre avec assez d' grément au journal d'annonces qui s'est chargé de la tâche difficile d'émanciper intellectuellement son endroit.

Le prince adoré de Hesse-Dai mstadt a, comme on voit, beaucoup de rapports avec d'autres monarques plus puissans et non moins adorés. Mais cette merveilleuse similitude n'est pas restreinte dans le cercle des'avantages physiques et des qualités morales elle s'étend aussi jusqu'aux actes. Il semble qu'il existe entre tous ces grands hommes une solidarité de vues généreuses et de nobles in«piialions. Soyiz-rn juges. Ce magnifique prince qui, je vous l'ai dit, aime p.isMonéiwiit à gâcher du mortier et à protéger les arts, s'est mis on tête certain jour, on lie sait puni quoi, de construire sur le sommet d'une montagne qui domine sa capitale, une colossale machine hydraulique, susceptible d'être mise en tiain avec peu de bras,et de lancer, au moyen de tuyaux placés dans

toutes les directions, des jets d'eau jusque sur l'extrême frontière de sa principauté.

Pour exécuter ce projet pyramidal, il faut de l'argent. Sa majesté de Hesse en a demandé ses fidèles députés, en leur expliquant les innombrables avantages de sa pompe-omnibus. Cette pompe, selon t'ordre de choses de Hesse-Darmstadt, est destinée uniquement à arroser toute la surface du royaume en cas de sécheresse, ei à suppléer, en faveur de l'agriculture, à l'oubll ou au mauvais vouloir de la Providence divine.

Rien de plus simple au premier coup-d'œil mais ne voil'i-t-il pas que les députés maudits se sont pris à croire que la fontaine royale pouvait bien avoir une autre destination. «N'oublions pas, ont-ils dit l'immense parti qu'on a tiré en France de l'industrie !iy>lrauliime appliquée à la distruction de l'hydre de l'anaichie (carie nom et le clysoir de M. Lobau sont pirvenus jusques dans Hesse- Darmstadt, sur les ailes de la renommée). Ne laissons pas élever ce fort d'eau an moyeu duquel un pouvoir oppresseur pourrait, sous prétexte d'ordre public, et avec le moins de quelques sicaires, laver la tète à la population toute entière, et submerger en un clin d'œil, le vabscau dd l'état. »

A quoi le journal d'annonces a répondu par un auguste article dont a ri tout Ilesse-Darinstadl. En vain les députés ont-ils proposé de voter des tonneaux mobiles qui sans causer d'inquiétude aux citoyens arroseraient parfaitement le royaume le pouvoir executif a persisté, et le législatif convaincu par cette obstination que la machine hydraulique n'avait pour but que de soumettre les habitans à la menaça incessante d'une douche universelle, a tout bonnement refusé les fonds.

Puisse ce vote indépendant et courageux servir d'exemple à toutes les chambre.» contemporaines

Df quelle manih'f

LA France nouvelle, POUR CHAUFFER fon renouvellement, A MIS LE FEU AUX QUATRE COI\S DE LA FRANCE.

Nous avons de fortes raisons de croire que le grand homme de lettres s'ab.tient momentanément de fournir à la France nowe'le son conling rot de rédaction. Voudiait-iy piendre un cong'! teinporair.* nsc-l-il tous ses loisirs à pvéjL puer sa mille pour son grand voyage d: l'Ouest et du MidiË h je ne sais toujours esl-il qu'il mu paraît s'être, depuis quei£. ques jours, retiré dans sa tente. *C >J