Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 4

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Le Charivari : publiant chaque jour un nouveau dessin

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1833-04-14

Contributeur : Philipon, Charles (1800-1862). Directeur de publication

Contributeur : Huart, Louis (1813-1865). Directeur de publication

Contributeur : Véron, Pierre (1831-1900). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 359

Description : 14 avril 1833

Description : 1833/04/14 (A2,N135).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k115146r

Source : Bibliothèque nationale de France, département Fonds du service reproduction, 4-Lc2-1328

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 29/09/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 67%.


U AVB1L 1835. DEUXIÈME AJJXLE. 4SU. DIMANCHE.

-POÉSIE.

NOUVELLES «ELODIK8 Ffi ANC AISKS

PAR ALPB. LE FL AGITAIS.

L'auteur de ce recueil, qui n'en est pas à son coup d'essai, est du petit nombre de ces âmes simples et naïves qui n ont pas encore désespéré des destinées de la poésie; et c'est, à nos yeux, un si grand mérite, par le prosaïsme qui règne, que, pour ma part, je serais tout prêt à leur voter des remercimens, ne fût-ce que pour. l'intention, comme autrefois les Romains au consul Yarron, après le désastre de Cannes. C'est qu'il ne faut pas un courage ordinaire pour entreprendre de ramener dans les voies du spiritualisme un siècle qui refoule tous les sentimens généreux, qui ne se laisse émouvoir et intéresser que par l'appât d'un lucre grossier, qui n'a d'attention et de loisir que pour les spéculations industrielles, d'un siècle enfin où domine, comme caractère principal, une forte odeur d'épicerie, sorte de choléra-morbus funeste à toute vie intellectuelle, à toute inspiration poétique. Oui, certes, essayer de laver la tête à un pareil siècle, est une tâche héroïque, surhumaine; j'aimerais presque autant avoir à nétoyer les écuries d'Augias.

Glorifions-nous donc de savoir qu'il y a quelques hommes jeunes et persévérans qui n'ont pas trouvé cette tâche audessus de leur courage, et qui, même au besoin, se résignent à poursuivre, dans le silence et l'oubli, la mission qu'ils se sont donnée. Plusieurs s'en acquittent, cependant, avec un zèle soutenu par des études fortes et consciencieuses, un style exercé, et quelquefois un talent véritable qui, bien certainement, eût été remarqué, s'il se fût produit vingt ans plus tût. "Nous pourrions citer tel et tel versificateur qui s'est acquis alors, à bien meilleur marché, une sorte de célébrité, et presque de la gloire. En fait de gloire, comme en toute autre chose, malheur à qui vient trop tard.

Mais cette vérité décourageante, ce n'est pas à la critique à s'en prévaloir. La nôtre, ait contraire, à la fois impartiale et vigilante, rendra toujours justice, en dépit de rindifférentis-

me actuel, à tous les efforts tentés pour régénérer notre époque, quand ils nous révéleront le germe de ces qualités vita» ei dont nos encouragemens et nos conseils peuvent hâter le développement.

Tel est le devoir que nous remplirons aujourd'hui à l'égard de M. Le Flaguais. Il a tout à fait le droit de prendre rang parmi les restaurateurs de la vraie poésie, à la condition qu'il ne continuera pas, comme jusqu'à ce jour, de suivre trop religieusement leurs traces. Nous lui rappellerons, dans son intérêt, que celui qui imite ne sera jamais imité. Il a pris pour ses divinités poétiques Lamartine, YictorHugo, Sainte-Beuve, et à force de s'approprier leurs formes et quelquefois leurs idées, il a produit une œuvre qui n'a rien de personnel. Ce qui lui manque, c'est d'être original, et il le sera, dès qu'il voudra être indépendant.

ELLE FEBA LE TOUR DU MOXDE.

Les Français donneront au monde

La paix avec la liberté.

[Chant du Départ.)

En 1830, nous avons fait une révolution c'est de l'histoire ancienne, il est vrai, mais de l'histoire plus vraie que l'histoire citée naguère par M. Soult.

Quand cette révolution fut accomplie, une voix s'écria « Elle fera le tour du monde. » Et le sotdat-citoyen, qui depuis s'est fait tamerlan, applaudissait de toutes ses forces. Aujourd'hui, une autre voix nous crie 1 Guerre à la propagande chacun chez soi chacun pour soi » Et le tamerlan, qui auparavant était soldat-citoyen, hurle de ravissement, et trépigne d'admiration.

Laquelle de ces deux paroles, prononcées à de si courts intervalles, sera le mot du siècle le présage de notre avenir ? Toutes deux à la fois. Notre révolution fera le loar du monde. Elle l'a fait o^ doit le faire encore après elle, s'est levée la révolutionne Belgique, noble et triste épopée, comme la notre restée 4Àn »V,t£"Î-