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Titre : Le Charivari : publiant chaque jour un nouveau dessin

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1833-04-07

Contributeur : Philipon, Charles (1800-1862). Directeur de publication

Contributeur : Huart, Louis (1813-1865). Directeur de publication

Contributeur : Véron, Pierre (1831-1900). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 359

Description : 07 avril 1833

Description : 1833/04/07 (A2,N128).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k115139j

Source : Bibliothèque nationale de France, département Fonds du service reproduction, 4-Lc2-1328

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/10/2008

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` AVIS A NOS ABONNÉS.

Les besoins du service, dès le premier jour de notre pulilicatiou, s'étiiat accrus sans cesse dans une proportion qui dépasse même tontes no* prévisions, et le tirage (lu journal exigeant un soin tout particulier à canse de la lithographie, il arrivait de temps en temps que les moyens pris successivement par nous, pour assures- le départ de nos feuilles à ttne heure convenable, finissaient par devenir intsuHisans. Beaucoup de nos abonnés de Paris et de la banlieue étaient donc nécessairement servie «ta peu tard dans ta matinée» L'administration vient de prendre des mesures efficaces pour remédier d'une manière delinitive à cet iocouvénieut. Si désormais quelques personnes éprouvaient te moindre retard dams la réception de tours numéros, ce ne pourrait être qu'un fait do négligence de la part de nos employés, rt nous les pi-ions de nous en i as traire, afin qu'il sait fait droit im̃ médiatement à teurs réclamatioas.

POLICE DES CONTRE-POLICES DES POLICES DE tA POLICE DES COWTIŒPOLICE8 BE LA pOLICE. i

Jusqu'à présent Meus ne connaissons qu'une faible partie des bienfaits que la Providence tut cesse de iterier sur nous, depuis le règne du très-haut, très-puissant, très-excellent, très-assassiné Et presque téméraire Louis-Philippe I", roi des Français et membre de la Légion-d'Honneur,' auquel je ïne permets d'emprunter ces touchantes expressions. En gé- néral, je me permets beaucoup "de choses avec- Sa Majesté. •] A la liste de ces bienfaits, nous aurons à ajouter, quelque jour, ceux qui ne peuvent manquer de nous pleuvoir des z-hauteurs de Montmartre et des treize autres fortins tirconvoisins dont la même Providence fera sans doute le réservoir espécial des bontés ultérieures qu'elle nous garde.

Mais sans parler de l'avenir, bornons-nous' lui rendre grâce pour ceux dont elle nous Comble incessamment. i Vous aviez cm sans doute que nous ne jouissions que d*üne seule police, d'un seul Vidoeq, d'un seul Gisquct, comme d'un seul monarque? Peut-être même pensiez-vous que c'était, pardteu, bien assez ? Erreur Vous ne connais- pas tout votre bonheur. M. Thiers vous l'a révélé. vous

.Ii

soupçonniez vaguement mais vous savez maintenant, d'une

manière officielle, que chaque ministère a ses fonds secrets,

et au moins sa poÜC<. sa £oDtre~l!01iœ; et la potiJ:e de la ton-

tre-police de sa police. ̃ « `

Que si vous ne-coinpreneï.pas comment fonctionnent ces

{ innombiableà rouagesîde, votre bonheur, écoutes..

Le ministère de l'intérieur a d'abord une police qui Itins- `

truit de tout ce qui se iait mais comme tette police pour- <

rait se tromper, il y a ensuite uiiè. policé qUi l'instruit de tout

ce qui ne se fait pas, et c'est ce que M. Thiers appelle_/«/>i?

faillir la ^vérité de versions qui se contredisent. Du moins» ra'i-

inaginé-je que cette seule manière de contrôler, selon son

expression, les rapports contradictoires ieYuae, par les rap-

-ports contradictoires de- J'autre. Si cette définition n'est pas

très-claire, éâ n*ést poiat ma faute, ni €eUe de M. Thfe?î

cela tient Jk la matière qui est extrêmement profonde.

Ainsi je suppose que le besoin' d'une conspiration se fasse

généralement sentit M. Tftïsrs lâche alors quelques hom-

mes de sa meute, qui flairent et dépistent une conjuration

quelconque, ou qui, n'en trouvant pas, en font une de leur

façon, ce qui est en effet le meilleur moyen ide n'en jamais

manquer. C'est bien. iv

Mais qui assure à. M. Thiers que «es premiers agens rem-

pliront parfaitement leur honorable mission?. Il tant donc

une côntre-poUee. M. Thiers lâche alors de seconds agens,

inconnus aux premiers, qu'il charge d'espionner ceux-ci, et

de loi rendre' compte de la manière dent ils s'acquittent de

leur besogne. C'est bien.

'Mais qui assure à M. Thiers que ces seconds agens rempli-

ront parfaitement leur rôle d'inspecteurs ?.. II fitatdoncla

pslice de cette contre-police. M. Thiers lâche alors de troi-

sièmes agena, chargés d'observer ai les seconds observent

exactement tes premiers puis il en lâche de quatriènieapour-

espionner les troisièmes, puis de cinquième» pour espionner

tes quatrièmes, et ainsi de Mate jusqu'à parfait épuisement

des tends secrets, lesquels, fort heureusement, ne «'épuisent ^gj^ jSïv

jamais. -`~ r.M J

Et cela se pratique de la sorte dans chaque ministère, BpàmÊ^' jfc'Kz.

compter que les polices, contre-poliaes, et polices des eoBJB^Mjt- tre-polices des polices des de chacun d'etn^SjMMfcJ^^ se contrôlant, ou plutôt se contredisent mutuellement, Ml"w^^y4^ · 1