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Titre : Le Charivari : publiant chaque jour un nouveau dessin

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1833-03-31

Contributeur : Philipon, Charles (1800-1862). Directeur de publication

Contributeur : Huart, Louis (1813-1865). Directeur de publication

Contributeur : Véron, Pierre (1831-1900). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 359

Description : 31 mars 1833

Description : 1833/03/31 (A2,N121).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k115132w

Source : Bibliothèque nationale de France, département Fonds du service reproduction, 4-Lc2-1328

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/10/2008

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31 MARS 18».

MM. les souscripteurs dont F abonnement expire le 31 de te mois sont priés de le renouveler avant, cette époque, pour ne pas éprouver d' 'interruption dans la réception du journal, et dejQmdre à leur demande une des dernières adresses imprimées (Affranchir}.

LA PRINCESSE BORGI1ÊSE (1),

HISTOIRE DE LEXPIIII3, PAR J.-F.-jH.

La Princesse BorgJièse est un roman soi-disant historique, par un auteur anonyme, auquel s'il faut en croire la préface, une comtesse, également anonyme, a fait cette prédiction Je pense qu'on lira votre ouvrage avec plaisir. Traitresse d'anonyme

Je remarque, à ce propos (car avant d'entrer dans mon sujet, c'est assez mon faible de în'arréler à la question préalable, surtout quand on me met sur la voie) je remarque donc le retour d'un abus, devenu si rare depuis quelque temps, que la république des lettres s'en croyait presque délivrée. Tout le monde s'aperçoit qu'il y a aujourd'hui récrudescence de préfacei. Les préfaces repoussent, s'étendent, se ramifient à faire ombre aux livres mêmes; et, avec les préfaces, les exposés des motifs de chaque publication. C'est dans ces exposés que gît l'abus dont il faut à tout prix obtenir la répression.

Autrefois, les auteurs ne publiaient jamais leurs ouvrages qu'à leur corps défendant. C'était toujours, comme ils ne cessaient de s'en plaindre, aux instances, sollicitations et obsessions d'amis importuns qu'ils avaient cédé, en s'exposant au grand jour de l'impression. Je le crois bien! les amis, dans ce temps-là, étaient si importuns, et les auteurs si mo-

(1) 2 vol. in-8. Prix 15 fr. Chez Lachaprlle, rue SaintJacques, n. 75.

DEUX1ÈMB ANNÉE.

184. DIMANCHE.

destcs! Il paraît qu'il en est encore de même aujourd'hui seulement, aux obsessions des amis dnt succédé les prédictions des comtesses ancriyrnes. Mais obsessions importune*, ou prédictions encourageantes, tous ces moyens constituent, au fond, une violence morale dont s'indigne l'esprit humain qui a soif d'indépendance, et qui ne doit pas se mouvoir sous l'mlluence de la contrainte ou de la séduction. C'est, par dieu, bien assez des agens provocateurs en politique, sans qu'on les admette également en littérature. Il n'y pasde dames ni de comtesses qui tiennent le droit de ne pas publier nos pensées nous est pour le moins aussi cher que le droit ide les jeter au vent, et il ne sera pas dit que quarante ans de révolutions auront passé sur notre société, sans garantir l'obscurité à qui ne veut pas être célèbre; et, par exemple, a l'idée de M. Viennet, la permission de rester inédite. Or, qui sait si cette pauvre idée, qui, pour le repos de M. Viennet, eût être murée comme sa vie intérieure, n'a pas été amorcée, excitée, provoquée, et violemment extraite de son cerveau par quelque anonyme comtesse, marquise, duchesse, et même pis que cela. Ce serait matière à longues investigations, et l'auteur de la Princesse Borghèse peut se flatter d'avoir levé un fameux lièvre.

Je ne veux pas insinuer par là que ce soit son seul mérite. Son livre, puisqu'enfin j'y suis arrivé, est une "macédoine d'un amalgame singulièrement pittoresque. On y parle de tout, et de plusieurs autres choses, quelquefois même de la princesse Borghèse, de cette femme si capricieuse, si légère, si folle de son corps. C'est chez elle, quand il chaume de conquêtes, et que l'obéissance de son sénat l'ennuie, que Ma»poléon-le-Grand va tripoter, pour peu que Pauline sache t'attirer, en lui promettant, à son déjeûner, un gigot dé»sossé, avec de la purée d'ail bien adoucie. Henri IV aimait l'ait », s'écrie là-dessus notre anteur car son Ouvrage est assaisonné de remarques assez piquantes dans ce genre»!* « Henri IV aimait l'ail, on le sait bien mais napoléon Rw(?/ » poléoal. Il y avait place dans cette grande âme pour to&V. » tes les affections, comme pour tout ce que l'esprit hUatfwV r, » peut concevoir et exécuter de gigantesque. » W Je ne sais si je me trompe; mais il y a du Plutarqu» dans\ ce parallèle entre deux grands hommes qui ne haïssaient pat