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° NOTES ET DOCUMEMS
POUR SERVI* A L'HISTOIRE DE L' ATTENTA* «iSTItLE. Dans ces esquisses judiciaires que le tribunal extraordinaire présidé par M. Dubois (dont on fait les flûtes) appelle obstinément un compte-rendu, nous vous avons dit qu'une petite demi-heure avait largement suffi à la délibération de MM. les jurés. Cette déclaration plus que toute autre chose, témoignait en faveur de notre bonne foi; car si nous ne nous étions pas fait un devoir de rapporter les faits tels qu'ils s'étaient passés sous nos yeux, nous aurions pu dire, sans trop d'invraisemblance que le jury n'avait délibéré qu'une minute. Et certes, nos lecteurs n'auraient pas fait difficulté de nous croire sur parole; car ils savent fort bien que MM. les jurés entrent dans la salle de leurs délibérations de suite après le résumé de M. Dubois (dont on fait les flûtes), et ̃ous l'influence immédiate de ce résumé.
Mais le public a pénétré le secret de ces délibérations mystérieuses et voici ce qu'il a découvert. Je préviens M. Dubois (dont on fait les flûtes) qu'il n'y a pas plus de rapport entre ce que je vais dire et un compte-rendu, qu'entre un président habile et M. Dubois (dont on fait les flûtes). Quand les douze jurés furent entrés dans leur sanctuaire, trois minutes, pas davantage, furent consacrées au recueillement des votes, qui se résumèrent par douze Non distinctement articulés après quoi se fit entendre cette sonnette fatale qui tout à coup suspend, comme par un efi'et magique le sourd bourdonnement de l'auditoire.
Au bruit de la sonnette M. Persil accourut, dit-on, tout eHaré De grâce, Messieurs, demeurez quelques heures encore; je vous en prie, au jioinde.çe pauvre M. Dubois (dont un fait les flûtes). Un acquittement unanime, après une aussi
t~#~E!l~E~E!l~IE~~E E~E!l~E~E~E.lE~ courte délibération serait un affront pour lui, qui s'est donné tant de mal pour embrouiller, mêler, .gâter, c'est-à-dire résumer les débats. »
Ceci dit, M. Persil se retira, et l'on vit entrer derrière lui, ajoute-t-on, Il. Dubois (dont on fait les flûtes) t <> J'espèj-e, dit à son tour ce magistrat irréprochable qu» votu n'aurez pas la cruauté de sortir si vite. Je vous en supplie, Messieurs, par considération pour ce pauvre M. Persil, qui a usé sa cervelle et tout l'arsenal de Lepage pour arranger le corps du délit, et qui a abusé de la friperie de son marchand d'habita, et de la boutique de Norinandin le coifleur, pour composer I le corps du délinquant. Que dirait-on de lui si vous traitiez t si lestement une affaire qui lui a coûté tant d'indignation et de pâte de jujube? ?»
Ces pourparlers s'étant prolongés pendant une demi-heure, on jugea qu'enfin la justice pouvait ctre rendue sans trop d'inconvénient. Les jurés rentrèrent, et M. Persil s'écria en lui-même h Douces illusions qui m'avez bercé,, criminel que j'avais couvé, guizotine qui m'étais apparue en songe, û toutes mes espérances, toutes mes consolations., toutes mes joies, vous m'échappez, hélas! mais du moins ee n'est qu'après trente minutes de feinte délibération. Tout est perdu r fort l'honneur »
tIN SUPPLEMENT POUR LA LISTE CIVILE, S'IL VOUS PLAIT
Garçon, un boeuf pour supplément I
( Un convive des bais de là tour, déjeunant,
au sortir des Tuileries, dans un restaurant
à 4 plats, potage et dessçrt).
L'homme prudent ne doit jamais juger sur l'apparence y au premier coup d'œil vous croiriez par exemple ^ue^Éf liste civile est riche et florissante. Erreur! La liste civile^il fy faut en croire "M. de Montalivet, se trouvé dans un état aSr- °_ bide qui empire de minute en minute; sa position est pW-" j
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