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Titre : Le Charivari : publiant chaque jour un nouveau dessin

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1833-03-14

Contributeur : Philipon, Charles (1800-1862). Directeur de publication

Contributeur : Huart, Louis (1813-1865). Directeur de publication

Contributeur : Véron, Pierre (1831-1900). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 359

Description : 14 mars 1833

Description : 1833/03/14 (A2,N104).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k115115b

Source : Bibliothèque nationale de France, département Fonds du service reproduction, 4-Lc2-1328

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/10/2008

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HISTOIRE DE L'ORDRE DES ASSASSINS

Par J. de IIa-ivek. (1)

L'histoire et l'imagination ne prennent pas la mên;e route. L'une iecueille patiemment, pur nous instmirc, les fans des passés, et ne îéussit pas toujours à leur lendre la chaleur et la vie; l'autre sait mieux se faire accueillir en combinant des situation1;, des aventures, et en dépassant, quand elle le veut, les limites du viai et du possible.

11 est peu d'uuviages se rencontrent à la foi, les trésor? d'une érudition fidèle et le chai me d'une nariation cuiien.se, animée, pathétique. Sous ce rappoit, ï'Huloiie de l'Ordre dés Assassins est un des sujets les plus heuieux. La bioyiaphie du fondateur de cet oidie aurait pu si ule faire les fiais d'un roman rempli d'intérêt; -mais M. de Uaminer a préféré nous donner une œuvre consciencieuse. L1 vérité lui a suffi, et nous pouvons admirer la partie dramatique du récit, sans avoir à nous défier jamais de l'exactitude des faits. Api es nous avoir initiés aux mystères de l'islamisme, à ses dogmes, il nous fait assister aux luttes que des schismes nombieux enfantent au sein de cette religion naissante et nous montre l'Ordre des Assassins se formant ta secret, puis mai chant vers une destinée éclatante, conçu, -créé par un seul homme, qui fut, par cela même, le fondateur d'une puissance unique dans le monde.

Hassan-Sabali, après mille aventures, parvient à se rendre maître de la forteresse d'Alainout. 11 îéuuit un petit nombre d'adeptes, les instruit, les discipline, les arme, et révèle sa puissance par de nombreux assassinats. Il ineuit, lais>ant à l'Ordie des lois, des statuts et tout un avenir de crimes. Cette association foimidable après une existence de près de deux siècles est enfin écrasée et anéantie par la giande invasion mongole.

L'histoire de cet ordre, à laquelle l'auteur a su avec un talent remarquable, î al tacher les principaux événéinens dont l'Orient fut le théâtre pendant cette péiiode, lie pouvait paraitre dans un moment plus oppoitun. L'attention. éveillée par le bel ouvrage de M. Viardot, se partagera, avec un égal intérêt entre les khalifes Ommiades et les khalifes Abassides.

Les traducteurs avaient à lutter contre les difficultés d'im style souvent confus et prolixe. C'est peut-être à cela qu'il (1) Traduite de l'allemand, par MM. Hellert et de La Nourats. Pari», Paulin, place de laBouise. Piix 7 fr. 50 c.

fuit aitiifcuer quelques imorrections, rares il est vrai, que

nn is avous obseivéts dans les premiers i Lapides de crtt«

traJuction qui, du leste, estd'une fidélité remaiquable.

ECHOS BK LA COUR D'ASSISES.

4fî aire de l'attentai honibîe.

Piéoidenoe de Dubois (dont on fait les flûtes).

Plus nous avançons dans cet étrange procès, et plus épaisses

sont le» ténèbres. C'estdu testeen vertu d'une loi physique.

A la suite de M. Dubois (rtont on fait les flûtes), nous cher-

chons l,i véiité au fond d'un puits il est naturel que Pobsc"

rité s'accroisse à mesure que nous y descendons plus piotoi-

dénient.

Le premier témoin entendu dans cette nouvelle séance est

un M. HoLton il a vu le roi recevoir sans sourciller le coup

de pistolet, et filer avec mie résignation héroique vers la

cliambie (L'5 députés. C'est fui qui, concurremment avec

sept ou huit autres personnes, a ramassé un des sept ou huit

pi,tolets légicides. Le témoin ajoute « J'étais tiès-ma–

lade, et mon médecin m'avait défendu de soi tir; cepen-

» dant j'ai voulu toute force voir passer mon roi; je me se-

» rais fait plutôt tiansporter sur son passage. que dis-je?

j'aurais loué une fenètie un écu! car je suis un des plies

» fidèles serviteurs de mon roi, ,voyez-vous. » M. Rocton au

îait pu se dispenser d'ajouter immédiatement: « Je suis épi-

cier. »

Ici trouve sa place un incident qui révélé sous un nouveau

jour le génie incommensurable de M. Dubois Cdont on fait

les flûti's). Vous vous souvenez que, sur la bourre du pisto-

let régicide. on est paiveuuà me Uois mots latins. M. Du-

bois (dont on fait les liâtes) a diiigé le débai avec sa perspi-

cacité ordinaire sur le point de savoir si ces trois mots appai-

tenaient à un thème ou à un* version. Après un minutieux

examen, il est parvenu à se convaincre que ce pouvait hien

être un corrigé. et même, a-t-il ajouté, je le crois d'un*

i ertmne force >̃ Or, il s'est trouvé que les trois mots conte-

naient deux bailMri -mes.

Mais enfin voici le tour de mademoiselle Boury. Tous

les îegards se fixent sur elle les abonnés du Charivari, _«s?"a&»«_

qui ont vu le portrait publié par nous, connaissent déj.i y^gjS? ^fv

la colèbit! sauvease. Sa déposition n'otfre rien de remitr- /3p^*&'&f£S. rd~ ~t-i