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Titre : Le Charivari : publiant chaque jour un nouveau dessin

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1833-02-03

Contributeur : Philipon, Charles (1800-1862). Directeur de publication

Contributeur : Huart, Louis (1813-1865). Directeur de publication

Contributeur : Véron, Pierre (1831-1900). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 359

Description : 03 février 1833

Description : 1833/02/03 (A2,N65).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1150753

Source : Bibliothèque nationale de France, département Fonds du service reproduction, 4-Lc2-1328

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/09/2008

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3 FEVRIER 1833.

JOURNAL PUBLIANT CHAQUE JOUR UN NOUVEAU DESSIN.

Une rencontre a en lieu dans la journée d'hier, a St-Ouen, entre M. Carrel, rédacteur en chef du National, et M. Houx Laborie. Ce dernier avait reçu deux blessures légères, dont l'une au bras, lorsque, par une déplorable fafcUHé, au moment où le combat allait cesser, M. Carrel s'est blessé luimême avec l'épée de son adversaire, dont la pointe alors était déjà inclinée vers la terre. Le coup a poitédans le cûté droit. La blassure est grave mais nous croyons pouvoir tassurer les patriotes en leur annonçant q:ie, d'après la déclaration des hommes de l'art, et notamment de M. Dupuytren, tout fait espérer qu'elle n'aura pas de suites funestes. Nous avions bien raison de dire, dans notre nutnéro^l'avant-hier, que dans une question qui n'a rien de personpel, mais qui est une question de liberté de la presse, le simple duel ne pouvait amener que de déploiables accidens sans lésultat définitif.

M. Carrel, cédant à un premier mouvement que tous les hommes de cœur comprendront, avait cru pouvoir accepter la proposition d'un engagement individuel, et malgré les instances des patriotes et ba propre conviction, il a pensé ne devoir pas rejeter ensuite le gant qu'il avait ramassé d'abord au nom de tous. Il a voulu que la liberté de la presse, que sa plume a défendue en tant de périlleuses circonstances contre les violences du pouvoir, dût à son bras un nouveau service contre d'autres ennemis. Sa comageuse modestie l'a empèché de sentir que, dans une question de cette nature, il fallait tout au moins qu'il y eût pour les deux partis, en même temps que chance égale de péril, chance égale de perte.

Peu d'heures avant le combat, il écrivait dans le National ces mots, qui étaient de sa part la condition de son acceptation « Nous entendons que la presse patriote ait le » droit de parler de la duchesse de Ferry, des princes dé» chus et du parti carliste, absolument comme elle le vou» dra, suivant ses convenances, et sans avoir jamais à en » répondre à qui que ce soit qu'elle n'aurait pas personntl» lement et nominativement insulté. »

Ce droit nous avait semblé définitivement acquis par la révolution de juillet, et sans doute il n'eût pas eu besoin d'e-

DEUXIEME ANNEE.

64.' DIMANCHE.

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ire défendu de nouveau, sans les lâches condescendances du juste-milieu; mais puisqu'on osait y porter atteinte, la question ne pouvait être vidée, que dans une lutte générale. La liberté de tous doit être défendue par tous. Le combat le devoûment à sa, cause a en ti aîné M. Carrel, ne peu*, do: être considéré que comme une rencontreordinaire, quelque précieux que soit le sang qui a coulé. Cette rencontre n'a rien terminé, et il en serait de même de tout engagement ultérieur, quel que fût d'ailleurs le nombre des coinbattans, qui aurait lieu avant un appel public et général fait d'uue part, à tous les patriotes amis de la liberté de la presse, et de l'autre, à ceux qui venlent lui imposer la censure du sabre. Jusqu'à ce moment tout le sang qui pourrait couler serait du sang perdu. Le temps des tournois est passé, et le système des duels par délégués, si les patriotes consentaient à l'admettre, pourrait entrainer de singuliers abus. Les choses restant ainsi dans le même état qu'auparavant, nous répétons notre déclaration dernière, et nous répondons, en tout et pour tout, à l'appel du parti patriote. P. S. Minuit. Les informations que nous recevons confirnieint heureusement nos espérances. Aucun accident gtave ne s'est manifesté dans l'état de M. Carrel. Tout fait présumer que ce bien se soutiendra. Il y a d'ailleurs une considération instinctive qui semble rassurer les patriotes snr l'issue de cette blessure. C'est qu'il faut que les destins s'accomplissent l'histoire ne peut pas s'interrompre.

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