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Titre : Le Charivari : publiant chaque jour un nouveau dessin

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1833-02-02

Contributeur : Philipon, Charles (1800-1862). Directeur de publication

Contributeur : Huart, Louis (1813-1865). Directeur de publication

Contributeur : Véron, Pierre (1831-1900). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 359

Description : 02 février 1833

Description : 1833/02/02 (A2,N64).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k115074q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Fonds du service reproduction, 4-Lc2-1328

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/09/2008

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S FÉVRIER ISSS

ENCORE UNE PETWCÊ LEÇ0K »E BO3f SEÏIS.

« Enfin, je fàusretreo«e!«ufT.»*; – Hé! mon Dieu quiavez-vous? Comment un homme d'opinion essentiellement paJSiWèt un homme juste-milieu, puisqu'il faut bien L'appelé* paTsoù nom» peut-il se mettre dans un pareil «tat ÈBtHee que le gbuve.ijement songerait enfin à vengé* nôtre honneur national? Est-iê que cela aurait fait baisser les fonds? Que sais-je? Est-ce qu'enfin S. M. aurait en une mauvaise digestion en songeant à la misère du peuple? Est-ce que. LM

non pas au contraire c'est vous qui êtes cause de tout, avec vos diable» d'argkiriens en faveur de la liberté illimitée de la presse Voila deux jours que j'en perds le botes et le manger! deux nuits 'que je ne puis fermer L'œil» tant il me semble maintenant que le corps social est près de se dissoudre, et que déjà je sens, craquer l'édifice que nous avons fondé en.

Pas de grands mots • 1. Soit! mais enfla, si vous m'avez empêché de dormir, j'ai ïnis le temps à profit, et jïvéns reviens aujourd'hui, arme d*un argument qui, je crois, vous embarrassera fort Tous m'avez bien "prouvé* en effet, que les poursuites.dtaîgées contre la presse, et les emprisonnemcns qu'elles amènent, ne tont que l'animer, l'aigrir, lasûr-extiteri que les saisies ne profitent qu'aux cabinets de lecture, et n*ônt pour résultat quede signaler à l'attention publique ce qui peut-être aurait passé inaperçu; que les amendes ne ruinent personne, et qu'enfin on ne peut pas dire, dans l'espèce, que la société se venge en condamnant; Car ce serait une vengeance atroce, attendu qu'elle serait inutile et froide. Mais il est un point que vous avez sans doute négligé dessein. C'est celui des atteintes portées à l'iioiu.'cur des individus. Volts pensez donc, monsieur le radical, que la loi doit laisser la calomnie, la haine, la diffamation, l'injure porter la honte et le désespoir jusque dans le sein des farni.

– Au nom de Dieu! pas de grands mots!

Oui, oui, c'est cela. Mais au lieu de détourner la conversation, répondez, répondez! 1

Eh bien, donc! je vous répondrai d'abord qu'il n'a jamais été question entre nous que de procès politiques. Quant aux procès pour diffamations particulières, ils sont utiles et

i

DEUXIEME AftNEE.

«• Ci. SAMEDI

éveillent toujours la sympathie publique. Mais voyez combien ils sont rares. C'est une justice que du moins vous rendrez à la presse.

> Du tout! car on ne voit que ya. Est-ce que ce ne sont pas des diffamations particulières que toutes ces recherches ces rouilles» ces révélations auxquelles se livrenftes journaux dans la vie privée de la plupart des fonctionnaires Erreur nul ne peut avoir deux existences séparées i l'une livrée aux investigations des curieux, l'autre murée selon la stupide expression du préjugé. Tout se tient dans la vie d'un homme. Comme rien ne le force à vivre du budget, c'est à lui d'examiner préalablement s'il lui convient de courir toutes les chances attachées à cette participation libre à lui; mais du moment qu'il a la prétention d'administrer les autres» ces autres ont le droit dé lui dire « Quels sont tes titres à notre confiance» à toi qui viens nous la demander? Qui es-tu? D'où viens-tu? Qu'as-tu fait? Quelle est ta Vie privée? Ta vie privée devient poui' nous la garantie de ta vie politiquç, etc. » De la ces révélations de la pressé que bien â tùrt vous appelez diffamatoires. A qui la faute, je vous demande, si quelquefois la vérité diffame?

Ainsi vous ne faites pas metne d'exception en faveur de la royauté, de ce principe.

Mon,

Et l'inviolabilité?

– C'est encore un grand mot, et je m'étonnais que vous n'en eussiez pas déjà fait usage. L'inviolabilité doit protéger les jours du monarque et sa liberté seulement, pourvu toutefois qu'il ne Viole pas tout le premier la constitution. La constitution voyez-vous* est comme un paraplnie qui s'étend sur un roi; mais si ce roi renne lui-même ce parapluie, s'il le déchire de ses propres mains ou qu'il le jette là et sorte de dessous, ma foi, gare la grêle!

Non, lion, vous avez beau dire, il est hou que la loi protège la royauté contre les principes subversifs, contre le ridicule, contre les sarcasmes des criminels fauteurs de troubles, si nous ne voulons pas que la société soit ébranlée jusqu'en ses fondem.

– Pas de grands mots, je vous en supplie! Voulez-vous savoir comment la loi protège Sa Majesté? Un article de journal parait. Cet article a pour titre Harpagon* Pcrsan