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Titre : Le Charivari : publiant chaque jour un nouveau dessin

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1832-12-26

Contributeur : Philipon, Charles (1800-1862). Directeur de publication

Contributeur : Huart, Louis (1813-1865). Directeur de publication

Contributeur : Véron, Pierre (1831-1900). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 359

Description : 26 décembre 1832

Description : 1832/12/26 (A1,N26).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k115033z

Source : Bibliothèque nationale de France, département Fonds du service reproduction, 4-Lc2-1328

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 08/10/2008

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10 DÉCEMBRE «3*.

JOURNAL PUBLIANT CHAQUE JOUR UN NOUVEAU DESSIN.

No» abonnés ont vu que la bello » i^nettc Je M. JoUnnota beaucoup souffert au [ililjti. page. Un pareil relullat ne pouvait satisfaire ni les auteurs de l.i gravure ni nous. ÏV1. G!ior_ rMr t'est empi-eué de recommencer une autre planrhe rjuî prouvera hu\hiiuh sjciificir ne »»UT«U nous uéurr pour justilier la Cncur aicc boucllc le CHARIN 4RI » ilé aiiueiUi. Y9197s,A~

4- –––––'

ARRÊTÉ

CONCERNANT LA rOMCE DES THÉÂTRES 11Ï8 ES ÉTAT DE PIÈGE.

Nous préfet de police,

Vu l'ordonnance de M. le ministre des travaux forcés, publiée officiellement dans le Charivari dn 24 courant; Entendu Taris de notre conseil des mouchards,

Avons arrêté les dispositions suivantes, pour assurer l'exécution de ladite ordonnance et prévenir les déplorables scand1l1es qui se reproduisent trop souvent sur nos théâtres. Art. 1". Sont proscrits de la scène, comme plus ou moins coupables d'être susceptibles d'allusions, les emplois dont les indications suivent

Les tyrans, les despotes, les traîtres de mélodrames, etc., etc.; ¡ Les grandes coquettes, duègnes et vieilles filles; Les avares, grippe-sous, usuriers, harpagons; i

Les goujats, les maçons, les pioclieurs;

Les espions, les maraudeurs, les contrebandiers Les Crispins, Pasquins, Arlequins de tout genre; Les niais les sots, tes dupes et les contribuables; i Les orphelins, les légataires universels les conspirateurs les prisonniers de la tour du Nord ou autres tours et souterrains; Et généralement tous personnages males, ou femelles, daus lesquels il ne serait pas impossible qu'on pût peut-être trouver un rapport plus ou moins éloigné avec un des membres quelconques actifs ou passifs de la meilleur des républiques. `

Art. 4. Sont également bannis du théâtre, pour les mêmes motifs, les scènes dont suit la nomenclature

Scènes de joie, comme faisant contraste i

Scènes de tristesse somme provoquant l'allusion; Vols, meurtres, guet-à-pens, empoisonnemens, strangulations, charges de la force armée, etc., comme portant at-

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teinte à la considération de M. Kesner, de la baronne, de» assommeurs et des inouebaràs

Scènes de munificences princières amnisties royales, etc., comme provoquant à la comparaison

Scènes d'entremetteurs recevant des pots-de-vin comme injurieuses pour M- Sou.. ¡

Scènes oit l'on fait semblant de boire et de manger, d'accepter des glaces et rafraichissemens comme tournant eu dérision les fêtes et dîners de la cour

Scènes de bal, comme provoquant à la dérision des dernières mesures de l'autorité

Scènes d'apothicaires dans le genre de celles de M. de Pourceaugnac comme pouvant rappeler d'une manière ironique les moyens coéreitifs employés par M. Lobau; Scènes d'évanouissement comme tendant à jeter du ridicule sur les récentes émotions de Mlle Boury;

Scènes de félicitations par les baillis, iuteadans, gardes- champêtres comme parodiant les adresses, complimens et congratulations à l'occasion de l'attentat horrible; Scènes de ladrerie où les pères oncles et tuteurs refusent de l'argent aux fils, neveux et pupilles pour leurs menus plaisirs, lesdites scènes pouvant paraître une critique dé-*tournée de certains intérieurs domestiques, qui doivent tou- jours être murés ¡

Et généralement toutes scènes oft'rant une apparence de similitude avec un des actes, faits ou gestes de t'ordre de choses.

Ne pourront également être employés en qualité d'accessoires

Les chapeaux gris ou vernis, les redingotes rouges et tes gilets à la Marat, vu leur signification républicaine ¡ Les chapeaux blancs, les rubans verts, les lys naturels et artificiels, vu leur couleur légitimiste Les chapeaux dits à trois cornes et les redingotes grise» *j vu leur tendance bonapartiste Les halles de marchandises, caisses et bottes de colporteurs, à cause de M. Humann

Les tonneaux vides simulant les tonneaux pleins, à causu de M. Roul;

Les pistolets et fusils, à cause des fusils anglais et du pisto- let du Pont-Royal ¡