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Titre : Le Charivari : publiant chaque jour un nouveau dessin

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1832-12-07

Contributeur : Philipon, Charles (1800-1862). Directeur de publication

Contributeur : Huart, Louis (1813-1865). Directeur de publication

Contributeur : Véron, Pierre (1831-1900). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34452332k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 359

Description : 07 décembre 1832

Description : 1832/12/07 (A1,N7).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k115012w

Source : Bibliothèque nationale de France, département Fonds du service reproduction, 4-Lc2-1328

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 24/09/2008

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7 DÉCEMBRE 1052 PREMIERE ANNÉE. X* 7. -VENDREDI.

nÉDAcnoH. r

Tout ce qui concerne la rédac-

tion doit être envoyé à M. Lotis DE8KOYBR8(AM«Mttt>), t&ketenr en chef, au buraau de rédac- r tion, rue du Croissant, tel Col- bertj, n. t6\ (Affranchir). Les abonnemens n'y seront pas reçus, Asmmsx&A'nw.

Tout ce qui coucerne l'adminis-

tration { ainsi que la partie du dessin doit être envoyé à l'adresse de M. CH. Philipos directeur du" journal, au hùreau d'admi- nistrajipn, galerie Véïo-Dodat, au-delsus du grand magasin de lithographies»! Aubert. [_

La disposition de ce titre n'eat que provisoire. Aussitôt que le graveur aura pu nous U- vrer la vignette, nous en enverrons

a nés abonnés autant d'épreu-

ves qu'ils auront reçu de nu-

;• méros, afin qu'ils puis?

r è sent lésjùeer à la

place qu'elles

doivent oc-

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22 f. 5o par trimestre.

I* prix de ce journal est le nAH me que celui des antres feuille JH même format. Toutefois, H sVM augmenté & partir au teTjanVim prochain; mais il testera trrtv9à cablement fixé aa taux ct-deau? pour tes abonne* qui auront somcrit avant cette époque.

LjE CHARIVARI ,= 1 f 49

PUBLIANT CHAQUE JOUR UN NOUVEAU V BESSIN.

1 · `

DES CANDIDATS A ^ASSASSINAT. e~e~~pt~e~ pour s'épargner dés frais de réquisïtoi-~ i ̃-l^i– ïeiéïïlserétmetà.

{ .s l!iu;e.. LeiN'oifi'e/ftiteassui-equ'onnecroitpasplus à son désaveu Lji Providence ne ge contente pas d'inonder nos provinces qa*oM~n*avait cru son aveu: d*où tttdî, qui n'entends &bsoiuméridionates, autrement dit de verSfr ses trésors sur nos ment rien au juste-milieu, je ne sais pas en vérité ce que le campagnes, selon la belle expression de Mathieu Laensberg' Nau^eVhte a pu croire* t et de ta monarchie populaire, elle a l*âit plus cette délicieu- Quoi qu*Û en soit, l'exemple du sieur Comtois a déjà ttoùse Providence du juste milieu elle a permis qn'un attentat yfa dit-oa, tme fibule de eontreftitteurs. H en est de même do horrible Mt tenté, qui devînt pour la classe nécessiteuse une touteg les découvertes poar lesquelles on néglige de prendre source intarrissa&ted'aifcincêTét de prospérife. v Wu f^etdlnvention. L'assassinat du roi a maintenant aussi dette nouvelle manière de gagner sa vie quoiqu'à la por- son sërvmi pecus, son troupeau de plagiaires. L'assassin pultée de tout le monde consiste à avoir assassiné Sa Majesté Iule, comme naguères le Louis XVII. Quiconque ne sait pas davantage. Quiconque a assassiné Sa Majesté est sûr de aller diner, où se chauffer, où coucher; tout pauvre diable ne pas mourir dé fain. L'état d'avoir assassiné Sa Majesté est dont le fisc a vendu les meubles-sur la place du Châtelet; tout un état maintenant comme celui de pâtissier de droguiste vagabond qui se trouve de nuit sur le pavé de Paris, tout hoinde marchand de mort-aux-rats. me sans emploi, se présente en toute assurance au corps de C'êfctau sieur Courtois que l'idée première en est due. Le garde le plus voisin Il Passez au large • – Mais c'est moi –sieur Courtois n'a point voulu laisser tomber tout-à-fait dans » Qui vous ? Moi, l'assassin. – Vous, l'assassin!.].. Oh! l'eau l'assassinat du Pont-Royal, avant d'en avoir retiré quel- » diable > c'est différent. Donnez-vous la peine d'entrer, que petit profit. Il se trouvait sans doute dans des circons- » Monsieur »-

tances singulièrement propres ai exalter les fecùltés indus- L'assassin entre, conte son histoire, boit, mange, se ehaufbielles; il "avait la tête pleine de projets (ce qui arrive tou- fe, se couche, dort, et reprend tranquillenient le tendeJours quand l'estomac est vide) il n'avait ni sou, ni feu, ni main, pour jusqu'au soir, le cours de ses promenades. lieu. Que faire? se jeter à l'eau? A la bonne heure; mais il Il est tel de, ces assassins qui ne vit plus que de ce métierfait froid maintenant c'eut été se détruire d'une manière là; il n'est guère de corps-de-garde qui n'aient leurs assaspeu confortable il n'est vraiment agréable de se noyer qu'en sins, au nombre de deux, trois, quatre, plus ou moins. Il y t été. ̃" en a même qui en ont d'habitués, des espèces de pratiques. Se brûler la cervelle?.. « « Oh t quelle idée se dit alors le Eh bien n'importe il a beau en surgir de tous les côtés, » sieur Courtois. Si, au tieu de me brûler cervelle, ce qui la concurrence n'y lait rien tant l'assassin est reelierché n me donnera point à dîner, je l'avais brûlée. à qui ?. maintenant. L'assassin se soutient sur la place, comme l'huiA Sa Majesté elle-même! <îameux, fameux! La récom- le d'olive, le cinq et le colza.

» pense devra être bonne, si j'en juge à t'envie que l'on pa- n y a cependant quelques industries auxquelles ce nou» rait avoir de se procurer un assassin à tout prix mais en veau genre de vie porte un notable préjudice; ce sont celles » tout cas, innocent je meurs de feim, criminel je serai des logeurs de nuit, des gargotiers et des teneurs de brelans » nourri, logé, entretenu, vêtu t il n'y a donc pas à balancer et autres lieux de refuge contre le serein de ta nuit; Ces esti» dans cette société parfaitement organisée. » niables industriels sè proposent de réclamer contre l'extenLe sieur Courtois ne balança pas. Il alla se déclarer auteur sion toujours croissants de l'attentat horrible, la plus florisde Y attentat horrible, et on lui donna à manger; ce qui est santé de toutes les branches du commerce actuel. Mais étonnant, attendu que le Nouvelliste assure qu'on refusa de qu'importe le froissement de quelques intérêts particuliers croire à sa culpabilité. en présence de l'intérêt général des classes besoigneuses Puis, quand il eut mangé, et se fut dégrisé de sa fringa- L'assassinat royal, exploité de la sorte, est destiné à empèle, il eut peur qu'à sa première entrevueavec )1.' Per5ât M. cher une foule de suicides, c'estun immense bienfait, sifi- Persil, dans un beau mouvement de modération, tédtarpât tout dans la saison rigoureuse nous entrons; et M. Char-