mauvaises femmes, ivrognes, gens du peuple et bourgeois trouvaient un enseignement sans grossièreté.
L'image populaire gravée pour le peuple
parlait au peuple. Le châtiment du crime, le souvenir des traits héroïques y étaient retracés en colorations voyantes. Cet enseignement était clair, visible, rapide. La bonne humeur recouvrait la, leçon de morale. Il serait à souhaiter que le peuple ne regardât jamais de plus mauvais tableaux.
Il est difficile de s'étendre ici sur l'origine
de la gravure en bois, ses progrès, les monuments dont elle enrichit les livres. Un tel sujet, qui a exercé déjà bien des plumes érudites, demanderait des développements dans lesquels je n'ai jamais eu l'intention d'entrer. Je ferai remarquer seulement l'analogie
des œuvres des graveurs d'images du dix-huitième siècle et même du commencement de