A MADAME CHARLES REYBAUD.
Permettez-moi, Madame, de mettre sous votre patronage amical quelques courts récits écrits à différentes époques, suivant rhumeur du moment. Ce sera certainement mon dernier volume de contes; car la Nouvelle est mal vue d'une époque où ^interminables inventions écrites, on l'a dit, en langue d'ail, semblent avoir été composées paniculièrement pour les cochers.
Que pouvaient devenir dans le journalisme sur- fmnéeine croyant jamais descendre assez bas pour flatter les muses, de courts récits donf la composition équivaut quelquefois à celle d'un l;ng roman? Reviendra-t-on à ces brèves et admirables anecdotes dans le cadre de% elles Diderot sue faire entrer en quelques pages idées et passions ?
Vous-même, Madame, avez donné d'excellents mod&les dans l'art as conter, et s'il existait une criti-