chansons anciennes, « Si haut qu'on peut monter »... Tour d'Ivoire, où l'Ame voudrait bien s'enclore, en bonne adoration.
Et c'est ma chair en sa détresse Qui déserte vos tours d'ivoire,
Après les hauts et bas d'espoir,
C'est mon âme ainsi qui s'abaisse…
Comme l'enfant des livres saints Prodigue aux mauvaises kermesses...
Et la litanie continue. « Horloge admirable, » aux belles heures à sujets, où l'on voit Moïse recevant les Tables de la Loi, et les bergers et les agnelles, et puis un château à tourelles, des cygnes autour des jets d'eau, et des châtelaines aux fenêtres… « Etoile de la mer » où vont frégates et felouques, et tartanes et balancelles, et, plus balourds, les lougres, et, plus sveltes, les goélettes, voiles dehors et les mâts pavoisés d'oriflammes… « Pleine de grâces », aux autels naïfs, la Vierge, la Lune aux pieds, et Jésus en rose, et la Terre en bleu… « Consolatrice des affligés », pauvres vieilles gens, corps en guenilles, âmes en peine.
Et, Madame la Vierge, faites-vous soeur-noire,
Voici le temps venu de toute la souffrance…
Ainsi s'essaye-t-il en louanges malhabiles, ornées de mots d'adoration, pieusement familières, timides aussi, plus touchantes d'être plus gauches. Il prend et reprend les images consacrées ; il les voudrait parer encore de grâces nouvelles, animer de toute sa ferveur. Puis, il se désole :