qu'il a l'argent en main, il le restitue en régalant les camarades; et il démontre ainsi son peu de soucis égoïstes.
Enrôlé dans les « Tirailleurs de la Révolution », il figure dans l'effroyable fantasmagorie de la guerre civile, assiste à ce carnaval de la tuerie et de l'incendie.
Il lie, par hasard, connaissance avec Forain, « vengeur de Flourens » et déjà le gavroche spirituel qu'on sait mais qui doit, croyons-nous, à Rimbaud la férocité généreuse de son rire. Enfin, après la défaite de la Commune, malgré l'occupation des postes aux fortifes par l'armée versaillaise dont le gros, dans les rues de la ville, va exterminer avec ivresse les Parisiens, il réussit à se sauver.
Et il regagne à pied ses contrées natales. Il semble que cette présence insurgée dans la Cité-Lumière l'ait induit en scepticisme, voire en dédain, à l'endroit des prétentions communistes, déclamées, affichées avec par trop d'inconsciente et traditionnelle sublimité, agies avec un apparat et des galonnades vraiment trop de théâtre; car, écrira-t-il avec aisance