système est excellent. Je calcule environ cinq ou six feuilletons pour « la Corvée », six ou sept pour « l'Aube ». J'arriverai à peu près à Paris pour la bouclaison. Ce sera .fort bien. Je verrai Téry, et s'il persiste à vouloir publier le « Feu », malgré ses conclusions, il est probable uue je marcherai, à cause de la publicité toute spéciale que cette combinaison réserve au livre. Mais je spécifierai bien que le livre valant, à mon avis, plus par ses tendances que par sa documentation, il y a lieu de le lancer là-dessus. Pour la xme fois, répétons on voira.
Ce que vous me dites, à propos du signe me tarabuste. Si, par un puissant effort, je me remémore les faits, il m'apparaît dans la brume rêveuse du passé que « l'Aube » a été écrite en deux exemplaires. La copie-mère est écrite en noir, sauf les deux premières pages en violet. C'est de celle-là qu'il faut faire cas, l'autre (toute violette et faite au carbone) ne comprenant pas les dernières corrections. Parmi ces dernières corrections, il y en a une archi-importante, c'est le remaniement que j'ai fait à la suite de mes lectures à haute voix du chapitre à vous et aux Macchiati. Ce remaniement est écrit sur du papier écolier, à la main. Je me souviens fort bien qu'il comporte un déplacement du passage « Alors, il faudra continuer à se battre après la guerre. » Ce passage, qui n'est pas à supprimer, était mal placé il développait une idée qui revenait après et je l'ai réuni à ce développement postérieur. Si donc le signe cabalistique ne se trouve pas reproduit ailleurs et si vous voyez que les idées se suivent mieux et autrement que dans la première version (que vous trouverez dans la deuxième copie au carbone qui n'avait pas été mise au point), ne tenez pas compte dudit signe, produit superfétatoire et inutile du travail de mise au point. Si vous voulez bien, mon cher petit, faire passer sous vos grands yeux le texte primitif (carbone) et le texte remanié, vous saisirez l'idée de simplification qui a présidé au dé-