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Titre : Lettres de Henri Barbusse à sa femme, 1914-1917

Auteur : Barbusse, Henri (1873-1935). Auteur du texte

Éditeur : Ernest Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1937

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34203020m

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (261 p.) ; 18 cm

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Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1133175

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-Ln27-80938

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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29 avril 1Ç15.

Qui fai calo, Bou Diou Température tropicale, même pendant la nuit. Nous partons pour un nouveau cantonnement demain soir, et nous faisons trente kilomètres. C'est gai. Le sac est de plus en plus chargé. Sous prétexte de nous donner tout ce qu'il nous faut, on nous accable sous la marchandise.

Je vous demanderai aussi de ne pas oublier les photos de vous que vous m'avez promises. Celle 1830 assise serait-elle loupée qu'on ne la voit pas ? Suilhard va peut-être tout de même avoir sa permission. Pas d'autres nouvelles de chez lui. Il attend très angoissé.

J'ai reçu la magnifique boîte de poulet par chemin de fer à ce soir, je vous dis, mon petit coco chéri. iDr mai IÇ15.

Mon cher petit enfant, la marche a eu lieu Elle a été terrible chargement complet et surtout à partir de 5 heures du matin (nous sommes partis à minuit et demi), soleil, chaleur, poussière, &ï) aï, aï C'est une température juilletesque et même aouteuse, et j'ai presque peur que vous ayez trop chaud à Aumont où vous êtes depuis ce matin et où sans doute vous ouvrîtes l'ceil en face du cerisier en fleurs, tandis que j'arpentais les routes qui m'ont fait des souliers blancs d'un grand effet estival. Médard et Suilhard (qui attend toujours sa permission, et qui, par une grâce d'état espère, alors que la lettre qu'il a reçue parlait d'agonie et de fin) ont trouvé un lit pour eux, et dans la même maison, on fera popote et on écrira son courrier à son petit grand cœur resté à Aumont. Je suis dans la dite