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Titre : Ainsi parlait Zarathoustra : un livre pour tout le monde et personne / Frédéric Nietzsche ; traduit par Henri Albert

Auteur : Nietzsche, Friedrich (1844-1900). Auteur du texte

Éditeur : Société du "Mercure de France" (Paris)

Date d'édition : 1898

Contributeur : Albert, Henri (1868-1921). Traducteur

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11966222d

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb310183563

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (473 p.) : portrait ; in-8

Format : Nombre total de vues : 481

Description : [Also sprach Zarathustra (français)]

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1118790

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-15687

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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C'en est fait! C'en est fait! 0 jeunesse! 0 midi! 0 après-midi! Maintenant le soir est venu et la nuit et l'heure de minuit, le chien hurle, le vent

le vent n'est-il pas un chien? Il gémit, il aboie, il hurle. Hélas! Hélas! comme elle soupire! comme elle rit, comme elle râle et geint, l'heure de minuit!

Comme elle parle sèchement, cette poétesse ivre a-t-elle dépassé son ivresse? a-t-elle prolongé sa veille? rẽ mâche-t-elle?

Elle remâche sa douleur en rêve, la vieille et profonde heure de minuit, et plus encore sa joie Car la joie, quand déjà là douleur est profonde LA JOIE EST PLUS PROFONDE QUE LA PEINE.

9.

yigne, que me loues-tu? Je t'ai pourtant coupée! Je suis cruel, [tu saignes que veut ta louange de ma cruauté ivre?

«Tout ce qui s'est accompli, tout ce qui est mûr veut mourir!» ainsi parles-tu. Bénit soit, bénit soit le couteau du vigneron! Mais tout ce qui n'est pas mûr veut vivre malheur!

La douleur dit « Passe vas-t-en douleur!» Mais tout ce qui souffre veut vivre, pour mûrir, pour devenir joyeux et plein, de désirs,

plein de désirs de ce qui est plus lointain, plus haut, plus clair. « Je veux des héritiers, ainsi parle tout ce qui souffre, je veux des enfants, je ne me veux pas moi. »