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Titre : Ainsi parlait Zarathoustra : un livre pour tout le monde et personne / Frédéric Nietzsche ; traduit par Henri Albert

Auteur : Nietzsche, Friedrich (1844-1900). Auteur du texte

Éditeur : Société du "Mercure de France" (Paris)

Date d'édition : 1898

Contributeur : Albert, Henri (1868-1921). Traducteur

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11966222d

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb310183563

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (473 p.) : portrait ; in-8

Format : Nombre total de vues : 481

Description : [Also sprach Zarathustra (français)]

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1118790

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-15687

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Le Mendiant volontaire.

Lorsque Zarathoustra eut quitté le plus laid des hommes il eut froid et il se sentit solitaire car bien des choses glacées et solitaires lui passèrent par l'esprit, en sorte que ses membres, à cause de cela, devinrent froids euxaussi. Mais, en grimpant plus loin et toujours plus 1 in, par monts et par vaux, passant tantôt près de vertes prairies, mais aussi sur des ravins pierreux et sauvages, où jadis une rivière impétueuse avait probablement creusé son lit il devint tout à coup d'humeur plus chaude et plus cordiale.

«Que m'est-il donc arrivé? se demanda-t-il, quelque chose de chaud et de vivant me réconforte, il faut que ce soit dans mon voisinage.

Déjà je suis moins seul; des compagnons et des frères rôdent inconsciemment autour de moi, leur haleine chaude émeut mon âme.»

Mais lorsqu'il regarda autour de lui pour chercher les consolateurs de sa solitude il vit que c'étaient des vaches, placées les unes auprès des autres sur une hauteur; leur voisinage et leur odeur avaient réchauffé son cœur. Ces vaches cependant semblaient écouter avec attention quelqu'un quj parlait et ne prenaient point garde à celui qui s'approchait. Se trouvant tout près d'elles, Zarathoustra