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Titre : Ainsi parlait Zarathoustra : un livre pour tout le monde et personne / Frédéric Nietzsche ; traduit par Henri Albert

Auteur : Nietzsche, Friedrich (1844-1900). Auteur du texte

Éditeur : Société du "Mercure de France" (Paris)

Date d'édition : 1898

Contributeur : Albert, Henri (1868-1921). Traducteur

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11966222d

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb310183563

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (473 p.) : portrait ; in-8

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Description : [Also sprach Zarathustra (français)]

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1118790

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-15687

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Ne soyez pas fâchées contre moi, belles danseuses, si je fustige un peu le petit dieu! il se mettra peut-être à crier et à pleurer, mais il prête à rire, même en pleurant.

Et c'est les larmes aux yeux qu'il doit vous demander une danse; et moi-même j'accompagnerai sa danse d'une chanson

Une chanson de danse et une satire sur -l'esprit d.e la lourdeur, sur mon diable souverain et tout puissant dont ils disent qu'il est le «maître du monde».» Et voici la chanson que chanta Zarathoustra, tandis que dansaient ensemble Cupidon et les jeunes filles Un jour j'ai regardé dans tes yeux, ô vie! Et il me semblait tomber dans l'insondable!

Mais vu m'as retiré avec des hameçons dorés; tu avais un rire moqueur quand je te nommais insondable. «C'est la parole de tous les poissons, disais-tu; ce qu'ils ne peuvent pénétrer est insondable.

Mais je ne suis que variable et sauvage et femme en toute chose, je ne suis pas une femme vertueuse Quoique je sois pour vous autres hommes «la profonde» ou «la fidèle», «l'éternelle», «la mystérieuse».

Mais vous autres hommes vous nous prêtez toujours vos propres vertus, hélas! vertueux que vous êtes!» » C'est ainsi qu'elle riait, l'incroyable, mais je ne la crois jamais, ni elle, ni son rire, quand elle parle mal d'elle-même. Et lorsque je parlais en tête-à:tête à ma sagesse sauvage, elle me dit avec colère: «Tu veux, tu désires, tu aimes, c'est seulement pour cela que tu loues la vie!»