Us vondraieut que le genre humain
Fût assuré d'avoir du pain
Les chemins de fer ont l'avantage
D'abréger l'voyage
Et d' donner ft' l'ouvrage
Aux Français comme aux Italiens
Via c' que veul'nt les Saint-Simonicils.
Du peuple nous somm's les amis
Mais nous avons des ennemis
Qui n'ont jamais lu nos ouvrages,
Ecoutent les outrages
D'hommes bien peu sages
Qui ne savent par quels moyens
Diffamer les Samt-Simoniens.
Les apôtres sont des bons enfant
ENFANTIN le Père des bonnes geiià
E tait d' l'écol' Polytechnique
Ecole héroïque
C'est très-véridiquc
A défendu les Parisiens
Lui le Pèr' des Saint-Simoniens.
Notts voulons que l'autorité
Soit de parfaite égalité
Entre l'homme et sa cher' compagne
Que'lle l'accompagne
En vill' en campagne
Qu'ell' soit maîtresse dé tous ses biens
Via c' que veul'nt les Saint-Simoniens.
Que la femme soit libre enfin
Mais qu'ell' n'ait point l'air libertin
De l'homme qu'elle soit l'égale
Quelle se régale
D' la joie conjugale
Mais toujours par d'honnêt's moyens
Via c' que veul'nt les Saint-Simoniens.
Lu terre s'ra z'un vrai paradis
Quand tous les peuples s'ront unis
Tout le monde sera sans gêne
II n'y aura plus d' peine
Et jamais de haine
Entre les juifs et les chétiens
Via c' que veul'nt les Saint-Simoniens,
r.Mvis.– iMnuMiiiviii de Caivpkn nEn-MÉr.u:ui;RT Rue Tvaiîîc'd, n. 15, près S.-Eustachc.