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Mille cris partout répétés
Viennent assiéger notre asile,
Et calmes et le front ranquille,
Nous leur répondons Écoutez
Soldats, etc.
Ils ont dit Armons-nous contre eux
De mandats et de baïonnettes
Et nous chantant l'hymne des fétes
Nous annonçons des jours heureux.
Soldats, etc.
Qui peut arrêter notre ardeur P
Devant des juges qu'on nous traîne,
Pendant qu'on forge notre chaine,
Notre crime c'est de vouloir
Affranchir le peuple et la femme;
C'est de sentir au fond de l'Ame
Et leurs douleurs et leur espoir.
Soldats, etc.
Quand le peuple expire de faim
Que sa grande voix nous appelle,
Pouvoas-nous lui crier Rebelle,
Attends encor jusqu'à demain.
Soldats, otc.
Nous l'avons pressé de s'unir
Et sur son immense bannière,
Au milieu de flots de lumière,
Nous avons écrit l'Aveuir.
Soldats, etc.
La femme criait Malheur 1
Mon front pâlit par la souffrance.
Dans une froide indifférence
De vions-nous fermer notre coeur.
Soldats, etc.
Non, non, notre PÈRE a parlé;
Le doigt posé sur la blessure,
Par sa bouche hardie et sûre,
Le remède fut révélé.
Soldats, etc.
D'une éclatante vérité,
Qui fait rougir et qui réveille,
Nous avons frappé leur oreille;
Ils ont dit: Immoralité
Soldats, etc.
Comme une autre langue de feu
Cette parole de lumière
Dans les palais, dans la chaumière,
Descendra sur l'aile de Dieu.
Soidats, etc.
rlle ira, grandissant encor,
Résonner par toute la terre
Et fera rouler notre sphère
Au sein d'un éternel accord.
Soldats, etc.
Peuple le temple s'est ouvert
Qu'aux accents de ta foi profonde,
Sur le vaste orchestre du monde,
S'élève un sublime concert.
Soldats, ouvriers* bourgeois,
Aimez-nous, aimez notre Père;
Soldats, ouvriers, bcurgeois
Aimez-vous voilà notre loi..
IMPRIMERIE TT TiAVIP.
boulevart Poissomiirrc, n.4 bis.