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Notice complète:

Titre : Poésies mêlées / Venance Fortunat ; traduites en français pour la première fois par M. Charles Nisard,... avec la collaboration pour les livres I-V de M. Eugène Rittier,...

Auteur : Venance Fortunat (0530-0601 ; saint). Auteur du texte

Éditeur : Firmin-Didot (Paris)

Date d'édition : 1887

Contributeur : Nisard, Charles (1808-1889). Traducteur

Contributeur : Rittier, Eugène. Traducteur

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb14446328w

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304515868

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : latin

Format : 1 vol. (295 p.) ; gr. in-8

Format : Nombre total de vues : 299

Description : [Carmina (latin-français). 1887]

Description : Collection : Collection des auteurs latins

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1115054

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Z-5712 (3)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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nous est revenue par le bois. La femme a mérité d'être lavée du crime de son sexe. De la première vint la mort, de la seconde qui fut vierge vint le salut. Nous avons joint ù ces rustiques produits de la terre le modeste tribut des eaux. Donnez donc, je vous prie, au frère, ou des pommes, ou des huitres; il choisira selon son goût. Mais que la triste cervoise et les impuretés qu'elle dépose fassent crever Dagaulfus (3); qu'il en devienne hydropique. Que celui qui empoisonna ainsi l'eau naturelle ne rafraîchisse son stupide gosierque de cette désagréable boisson. Au contraire, et ainsi le demande et le mérite celui qui a le goût délicat, que Draccon boive le doux Falerne de nos vignobles. Cependant. mon bon, je vous prie, an nom du Seigneur, de saluer de ma part et comme il convient ma sœur Papiana. Je vous prie encore de recevoir les présents du Christ de telle sorte que Papiana ne vous soit plus désormais une épouse, mais une chaste sœur (4). Nous ignorons ce que l'avenir nous prépare ici-bas. Qui résiste à la mort quand sa fureur est décha1née? Nul ne voit cette voieuse de notre âme avant qu’elle ne la prenne; nul ne pourra se cacher le jour qu'il lui plaira de venir. Il faut prendre ses précautions avant qu’elle ne nous emporte chez les Ombres, d'où il n'est parent, ni force qui puisse nous tirer. Ache.ez donc ce que vous avez toujours eu à cour de finir, de peur que la mort ennemie ne survienne tout à coup, et ne vous en laisse pas le temps. Acquérez maintenant ce qui est le meilleur; rompez avec le passé, et dépouillant le vieil homme, emparez-

vous des biens du ciel. Au nom du Seigneur nous vous prions l'une et l'autre de nous donner votre fille. Consentez à ce que les soins qu'elle reçoit de ses parents, passent do vos mains dans les nôtres. Vous l'avez engendrée nous la réchaufferons dans notre sein.

X. Autre. (A Radegonde et à Agnès.)

Que me conte-t-on? quel bruit est venu charmer mes oreilles? Si, en effet, vous vous Gtes approchées de la sainte table réconciliées, faites-lemoi savoir par un mot de votre main, qui me témoigne de cet heureux changement et de votre tendresse mutuelle. Mère et sœur que j'aime, et que je confonds l'une et l'autre dans une pieuse affection, célébrez par un chant de joie les joies de ce jour (i).

XI. Autre (1). (A Agnès.)

Aujourd'hui j'ai célébré le joyeux et saint anniversaire de Noël, revenu encore une fois dans le monde. En tous lieux arrivent le fromage principalement, les écuelles rondes en bois garnies de viandes, de volailles, de tous les mets enfin qu'à cette époque de l'année vous offrez à tout le monde, et que chacun depuis longtemps est accoutumé de recevoir. Soyez maîtresse de vous-même, gouvernez toujours avec elle, vous qui jour et nuit faites couler de votre bouche des paroles de miel.

Jam meruit mulier ptirgari crimine sexus

Mors fuit illa vetus, virgo novella salns. 10

Et quia silvestrem tribuunt elementa paratum.

Misimus exiguum, quod dedit unda, cibum.

Deprecor ergo, pares vel poma vel ostrea fratri

Eligat alterutrum, quod 8ibi majus amal.

Scd Dagaulfum hæc rumpat cervesia tristis, 15 Fæce lagunari lurbila, tcndat hydrops

Faucibus in stupidis talem bibat ille lictuorcm,

Tam gliale sinceras qui vitiavit aqua-

At siculi merilis exposcit opima voluntas,

Dulcia vineti Dracco Falerna bibat. 20

Hoc tamen In domino, qui te regat, oro benigne,

nitc salutetur mi Papinna saror

Addo Ilrcccs [pariter] caplas sic muncra Christi

Ne Ubl post uxor, sed sit honesta soror.

Quid ventura dies portat nescimus in orbe; 25 Quis morti obsistat, si furibunda ruit?

l’urem animæ nctno ante videt quam tollero possit,

Ncc plucitum poterit dissimulare diem.

Causa cavenda prius, subito quam morgat ad umbras Est ubi nemo parens, nec levat ulla manus. 30

Scd bene quod placuit constant! perfico voto,

Ne spatium rediens mors intmitt reget;

Nunc mell6ra tenc, jam, quod fuit, indo recedo,

Et cape cælestes hue redivivus opes.

Per dominum votis utræque rogamus utrumque, 35 Detur ut in nostro filia vestra sinu

Officio vestro ad nos migret cura parentum,

Vos generando utero, nos refovcndo sinu.

X. Item aliud.

Dulcibus alloqniis quro fabula fertur in aure?

Si milii jam placidas mensa benigna tenct,

Placatos animos, tabula redeunte, notate,

Prodat ut affectum litera picta manu.

Dulcis amore pio pariter matergue sororque, 5 Gaudia festivo concelebrate sono.

XI. Hem aliud.

Hodic festivum celebravi diem, in orbem

Domini natalem sacratum venisse dien.

Ubique inprimis vencrunt cascum —

Dein veniunt lignea seutella rotata

Carnem, pullum simul discus ornatus undique — 5 Temporls quæ spacio cunctis feras cibos in ore

Et a cunctis longum sem.

Domina super te et tu simul semper cum ipsa

Quæ die noctuque melliflua diffundis ab ore.