Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 144

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Revue de métaphysique et de morale

Auteur : Société française de philosophie. Auteur du texte

Éditeur : Hachette et Cie (Paris)

Éditeur : A. ColinA. Colin (Paris)

Éditeur : PUFPUF (Paris)

Date d'édition : 1913

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343491074

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343491074/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 39279

Description : 1913

Description : 1913 (A21,N3).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k11139q

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 90%.


1 1 1 3 9 W

° L'OBJET ET LA MÉTHODE J

DE L'ANALYSE MATHÉMATIQUE1

ORIGINES ET RÔLE DE L'ALGÈBRE.

Un savant de Bagdad, Mohammed Ben Musa Al-Khouarizmy, composa au ixe siècle un traité qui eut une fortune remarquable VAVdjebr ou'al moukabalah-. Ce titre est le nom d'une technique, ou méthode,de calcul, que les Arabes avaient tirée de sources grecques et indiennes. Deux opérations fondamentales, effectuées l'une et l'autre sur les sommes de nombres relatifs, la caractérisent la djebr, qui fait passer d'un membre d'une égalité dans l'autre tous les termes affectés (précédés) du signe de manière à ne laisser subsister dans chaque membre que des termes affectés du signe -H; la mou- kabalah, ou réduction des termes semblables.

L'al'djebr -ou'al moukabalah est devenue l'algèbre moderne, et le nom d'Al-Khouarizmy, transformé en algorithme*, s'est perpétué comme nom commun. Ainsi, à défaut môme d'autres témoi- E gnages – et nous en avons un grand nombre – les mots suffiraient à attester l'origine orientale de notre calcul algébrique.

L'algèbre est, disons-nous, une technique ayant pour objet -le calcul; cette technique nous promet plusieurs avantages appréciables grâce à la simplicité et à la fixité de ses procédés, 1. Les pages qui suivent forment trois chapitres d'un ouvrage intitulé ~E! « Introduction à V Analyse mathématique dont lapremière partie paraîtra prochainement chez MM. Hermann, éditeurs à Paris.

2. Ce traité a été publié avec une traduction anglaise par Rosen Londres 1831.. !g 3. On désigne aujourd'hui par le mot algorithme un système de rotation sym- ?! bolique quelconque.