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Titre : Oeuvres de Leibniz. Tome 1 / publiées pour la première fois d'après les manuscrits originaux, avec notes et introductions par A. Foucher de Careil

Auteur : Leibniz, Gottfried Wilhelm (1646-1716). Auteur du texte

Éditeur : Firmin Didot frères, fils et Cie (Paris)

Date d'édition : 1859-1875

Contributeur : Foucher de Careil, Louis-Alexandre (1826-1891). Éditeur scientifique. Notes éditoriales. Préfacier

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30452778f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 7 vol. ; in-8

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1113769

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, Z-19512

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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le seul qui le souhaite, et je puis dire que Madame la duchesse, qui vous estime tant, y prend part. Le meilleur talent dont je me flatte est celui de pouvoir connoistre et honnorer les grands hommes; mais le plus souvent, c'est par un silence respectueux, et quand j'estois en France, je n'osois pas m'ingérer dans leur connoissance que lorsque les occasions se présentoient bien à propos. Cela m'a privé de l'avantage de vous voir et de jouir peut-estre de vos bontez, comme j'ay joui de celles de M. Huet, maintenant évesque d'Avranches et de M. Tevenot. Je dois ce témoignage à vostre nation, non-seulement qu'elle rend justice, mais encore qu'elle a une certaine bonté pour des étrangers à qui la bonne volonté tient lieu de mérite, comme il estoit arrivé à moy.

L'envie de me rendre digne de l'opinion favorable qu'on avoit eue de moy m'avoit fait rencontrer heureusement quelques routes nouvelles de l'analyse et m'avoit fait faire quelques découvertes dans les mathématiques quoyque je n'eusse guère songé à cette science avant que j'estois venu en France, la philosophie et la jurisprudence ayant esté auparavant l'objet de mes études dont j'avois donné quelques essais. M. Hugens et M. l'abbé Gallois firent tellement valoir quelques-uns de mes échantillons auprès de feu M. Colbert et de M. le duc de Cheuvreuse qu'on me voulut accorder l'honneur d'entrer dans l'Académie royale des sciences, lorsque feu çant, les formules un peu obséquieuses do la politesse des cours. Pellisson étant en grand crédit et un très-grand personnage depuis sa conversion, Leibniz regardait comme un honueur et un avautage d'entrer en commerce avec lui. N. E.