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Titre : Revue de métaphysique et de morale

Auteur : Société française de philosophie. Auteur du texte

Éditeur : Hachette et Cie (Paris)

Éditeur : A. ColinA. Colin (Paris)

Éditeur : PUFPUF (Paris)

Date d'édition : 1912

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343491074

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343491074/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 39279

Description : 1912

Description : 1912 (A20,SUPPLN5).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k11135b

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Quand fut fondée cette Revue, avec le dessein peut-être ambitieux d'imprimer Ma spéculation une direction déterminée, de travailler en particulier à restaurer dans notre pays l'unité des disciplines scientifiques et de la culture philosophique, ceux qui avaient assumé la responsabilité de l'entreprise, s'adressèrent à celui dont le nom était comme le symbole de la science elle-même. Henri Poincaré accueillit leur démarche avec une bienveillance qu'ils n'ont pas oubliée l'audace de ces jeunes gens de vingt ans ne déplut point à son esprit généreux. Il voulut apporter, clés le début, à leur tentative, le concours de son incomparable autorité.

Puis, chaque année pourainsi dire, avec une libéralité et une simplicité touchantes. Henri Poincaré répondit à l'appel que nous lui adressions. Presque le jour même où il est mort, il y a deux mois, paraissait, dans notre Revue, son dernier article. C'est véritablement sous son égide que la Revue a acquis ses titres scientifiques, et réuni autour d'elle un groupe de savants, ses collaborateurs et ses lecteurs.

On voit tout ce que la Revue doit à Henri Poincaré, et tout ce qu'elle perd avec lui. Le deuil qui la frappe est comme un deuil de famille. Dans la douleur que nous éprouvons, une consolation nous reste peut-être la Revue de Métaphys'ujue et de Morale a-t-elle, en quelque manière, contribué à enrichir l'œuvre, déjà immense, du grand mathématicien. Sans elle, sa pensée ne se serait peut-être pas orientée d'une manière aussi déterminée vers les problèmes de la philoso-

NÉCROLOGIE

Henri Poincaré.

(1851-1912)

phie des mathématiques. Tels de ses livres n'auraient peut être pas été écrits qui ont tant servi à populariser sa gloire.

La Revue entend rendre à Henri Poincaré l'hommage qui lui est elle a sollicité, elle a obtenu le concours des savants les plus qualifiés pour étudier les divers aspects de son œuvre. Mais elle se devait à elle-même d'adresser tout de suite un suprême et douloureux adieu à celui par la mort duquel elle se sent irréparablement diminuée.

Alfred Fouillée.

(1838-1912)

Alfred Fouillée vient de mourir, après une longue vie remplie par une production abondante. Lorsqu'il inaugura, en 1867,sa carrière d'écrivain par sa Philosophie de Platon, que suivait bientôt sa Philosophie de Sacrale, il semblait que le jeune écrivain dût renouveler toutes les audaces spéculatives d'un Schelling ou d'un Hegel. Mais les temps n'étaient guère propices. Taine publiait V Intelligence, M. T. liibot la Psychologie anglaise coiltemporaine, Littré passait presque pour un grand philosophe. Lorsque, bien peu d'années après avoir écrit son grand ouvrage sur la philosophie de Platon, Fouillée soutint sa thèse de doctorat sur la Liberté et le Déterminisme, il fut visible à quel point sa pensée avait été accessible aux influences régnantes. Dorénavant il adopta l'attitude d'un conciliateur entre cet idéalisme métaphysique et mirai, point de départ de sa pensée. et les méthodes du positivisme scientifique, dont il subissait l'action croissante. Lange, Renan, Vacherot, avant lui, avaient suggéré de chercher un substitut à un déisme ontologiquement impossible dans l'action psychologiquement réelle de l'idée de Dieu, de la

SUPPLÉMENT

Ce supplément ne doit pas être détaché pour la reliure. (n° DE SEPTEMBRE 1912)

REVUE DE MÉTAPHYSIQUE ET DE MORALE

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