l'amidon et lui enlever la propriété de se colorer en bleu sous l'action de la teinture d'iode, autre moyen de constituer des dessins par une coloration fournie par l'iodure d'amidon formé ultérieurement si enfin, en 1853,M.Talbot a, dans ses essais de gravure photographique, utilisé comme réserve la gélatine bichromatée rendue plus ou moins perméable à l'eau dans les parties atteintes divers degrés par la lumière; il est certain que ce n'est pas de ces premières expériences, si peu connues et si limitées d'ailleurs dans leurs applications, qu'a pu naître la vulgarisation des procédés divers qui ont pour base l'action de la lumière sur la gélatine bicbromatée et dont fait partie la phototypie. Nous ne saurions affirmer que M. Poitevin, lorsqu'il a fait ses premiers essais d'impression par la photbtypie sur gélatine bichromatée, en 1854 ét 1855, n'avait pas eu connaissance des faits qui précèdent et qu'ils ne l'ont pas conduit à des recherches plus complètes sur l'emploi des mucilages bichromates.
Toujours est-il qu'il fait remonter à 1848, pour ce qui concerne sa part dans ces études, l'idée, par lui aussitôt réalisée, de reporter, sur des feuilles de gélatine les clichés qu'il obtenait de la plaque daguerrienne; après avoir découvert la propriété qu'elle possède, impressionnée par la lumière et passé(aux vapeurs de mercure, de se recouvrir de cuivre par la pile galvanique. Il avait remarqué