porer l'image collée dans l'épaisseur du carton et à satiner convenablement sa surface.
L'épreuve phototypique acquiert ainsi plus de solidité, elle est moins sujette à abandonner du noir par le frottement et à se détériorer. C'est une sorte de fixage de ces épreuves.
Il faut ne procéder à ce satinage que lorsque le vernis gras s'est déjà assez durci, assez séché pour ne plus décharger sous la pression du cylindre. Si l'on s'apercevait que l'image se dédouble au satinage, il y aurait lieu de le différer jusqu'au moment où la siccité du corps gras permettrait ce travail sans qu'il y eût à perdre de la matière colorante.
Les- épreuves à vernir peuvent être de deux sortes, suivant qu'elles auront été imprimées sur papier couché ou sur papier non couché.
Si le papier est couche, ou albuminé, sauf à coaguler ensuite, on peut procéder à leur vernissage immédiat sans avoir à craindre la pénétration du vernis dans l'épaisseur du papier. Mais si le papier n'est pas recouvert d'un enduit isolant, il est indispensable de le, gélatiner avant de le vernir.
Le gélatinage, se fait au.pinceau avec une dissolution tiède de 10 0/0. de gélatine blanche dans 100 grammes d'eau ordinaire.
On passe la gélatine régulièrement avec un large pinceau, dit et en évitant, autant que faire se peut, soit, les épaisseurs de gélatine,