boutique (Argot des vo-
leur»). X.Boucard.
Maisons qui, en apparence,
vendent (i(!s livres, des ta-
bleaux on de la pai-Cmneiie
v.l chez lesquelles l'acheteur
trouve tout autre cliose que
!a marchandise annoncée.
Ces maisons ne sont pas
au coin du quai, on ne rend
pas l'argent si le client n'est
pas content (Aru;ol des fil-
les). N.
IÎOÏÏOCIIE: Fusil (Argot des voleurs). iV.
l$0l"SSOLE Tète.
La tète, comme la bous-
sole, dirige (Argot du peu-
ple).
ISOU'rOllD.-TaiKicàdiiquer. On sait que ce qui a Abc le
le plus le prisonnier c'est la
privation du tabac.
Une chanson célebfc dans
les prisons centrales Pour
du tabac, dil ceci
Pour du tabac, disait un pègre. Et pour trois pouces clô Saint-._\Père,
lit j'ai turbiné comme un 110,-jre l'our un petit bout de boutord. Je vends ma bonde et mon pain 1 même
Et, bourreau de mon pauvre corps,
Je suis doublement au système Pour du tabac,pour dit tabac. (Argot du peuple). iV.
BOYAU: Il a toujours un
boyait, de vide pour soi /fer
(Argot du peuple). V. Poi-
vrot.
BOSON: Maison de tolérance. Maison
le sénateur Bércrigcr, sans
doute parce qu'il y a de Tort
jolies femmes.
Question d'appréciation
(Argol du peuple). V. Bo-
card.
1UUCQUKMAR.D Pennis. V. Paf.
(Argot du peuple).
BUAISE Argent.
Allusion à la braise du
boulanger qui enflamme très
vile le charbon ou le bois.
Donner de la braise à
une fille c'est l'cnlliinimev.
La braise passe vite dans
les deue cas (Argot des
filles).
1JUANDILLANTE Sonnette. Par le mouvement que
lui imprime le curdon, elle
brandille (Argot des \'0-
leurs). i\r.
BRANCARDS Jambes.
Elles traînent le corps.
Cette expression donne
naissance il une autre.
Se mettre dans les bran-
cards.
La situation explique le
fuit, surtout si on ajoute
d'une femme passionnée
elle rue dans les brancards
(Argot des souteneurs). N.