DONNER UN COUP DE PILON Les mendiants qui ont une jambe de bois comment cette jambe un L'allusion de ibrme est
Quand ils vont mendier
à une porte, ils ont soin de faire voir leur infirmité, de là i'cxpression donner un coup de pilon (Argot des mendiants). N.
DONNER A LA BOURBONNAISE (La)
Vouloir du mal à un indi-
vidu, n'oser lui en faire, ne lui rien dire, mais'le regarder d'un mauvais œil.
Qu'est-ce que tu as
donc que tu la donnes à la Bourbonnaise sur le bar–.Y m'a foutu huit j ornes
de franc carreau (Argot des voleurs).
DORANCHER Pour dorer, par extension comme billancher pour biller.
On trouve fréquemment
dans l'argot du peuple un changement de finale- pour exprimer un mot (Argot du peuple).
DORMIR A LA CORDE Avant l'invention d<\s refuges municipaux (les haras ̃ de la vermine) il existai!, rue des Trois-Bornes, un bouge tenu parle père Jean.
L'unique salle avait à
pe:i près vingt mètres de long sur trois mètres de largeur. Dans toute la longueur, un»! grosse corde était tendue elle était terminée par deux loris anneaux quilalixaienl à chaque extrémité.
Les- clients, (a plupart
des givemeurs, payaient trois sous d'entrée; cette somme leur donnait le droit de s'accroupir les bras sur la corde et de dormir.
Cinquante environ pou-
vaient y trouver place.
A cinq heures du matin
le père Jean sonnait le réveil en tapant avec un morceau de ier sur une vieille casserole.
Parmi les dormeurs il y
en avait dont le sommeil était dur ils ne se levaient pas. Alors le père Jean décrochait la corde et les dormeurs tombaient sur les dalles.
Dormir à la corde est
resté légendaire (Argot du peuplé).
DORMIR DANS L'AUGE: Paresseux pour qui le traval est un supplice.
Allusion au cochon, qui,
dans son ange (Argot du peuple). N-.
DORMIR EN CHIEN DE