comme pour lui éviter un surcroît de découpage.
Armée, grâce au nécessaire, d'un dé. puis d'une aiguille que traversait un-long fil blanc, elle put, en cousant, ceindre entièrement lé bas extrême de la toque avec le bord supérieur, choisi par instinct, des, trois minces- rubans de papier bien juxtaposés, non sans dissimuler chaque fois, en lui octroyant la vue intérieure, le côté gribouillé par les annotation? de son père.
Le travail terminé, elle posa la fragile coiffure sur le crâne et, satisfaite de la ressemblance obtenue, entreprit de réparer le désordre du tapis. Le nécessaire, peu à peu, recouvra son contenu, partout éparpillé, puis fut remis en poche,– etlejournal mutilé, bientôtreplié naturellement, réintégra le panier. Quant à l'encombrant et chaotique résidu plissé de la toque .tombé sous l'effort de ses ciseaux, Lydie jugea plus décent de le brûler' et, 'prënant soin,, vu la petitesse de ses bras, de se glisser derrière le garde-feu pour pouvoir viser juste, 'en jeta, l'inutile masse au milieu de l'âtre.. Voyant, après une brève attente, que tout