Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 199 à 199 sur 466

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Locus Solus / Raymond Roussel

Auteur : Roussel, Raymond (1877-1933). Auteur du texte

Éditeur : A. Lemerre (Paris)

Date d'édition : 1914

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12325836s

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb312587718

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 459 p. ; in-18

Format : Nombre total de vues : 466

Description : [Locus Solus (français)]

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k109252r

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-62816

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99%.


la plus ou moins grande-rapidité de son abolition graduelle que le docteur Sirhugues, apercevant parfaitement dans son miroir la geôle dont le séparait la lentille, se. basait uniquement pour se livrer, sur les boutons du cylindre, à ses manœuvres, qui, paraissait-il, créaient dans l'intensité de la lumière bleue des fluctuations sérieuses bien qu'inappréciables pour le regard. Entendu un certain temps encore, le cliquettement des boutons, à l'instant oû le cadre neuf ;ne montra plus que du papier blanc, prouva, en cessant,, que la mise au point de la clarté se trouvait définitivement effectuée. Quant au plan de Lutèce, il gardait sa vigueur primitive. Atteignant peu à peu au comble de l'agitation, le malade ne se possédait plus. Pressé de fuir quelque souffrance, il cherchait, des pieds et des mains, à ébranler divers barreaux de la geôle; puis il sautait, tournait sur lui-même, s'agenouillait, se relevait, visiblement en proie à d'insupportables angoisses.

En dépit de ces trémoussements et pirouettes, les deux cadres ne cessaient pas de faire face, de loin, à la lentille, grâce à l'homme encapuchonné, qui, portant vers sa droite ou sa