Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 166 à 166 sur 278

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Du dessin et de la couleur / par Bracquemond,...

Auteur : Bracquemond, Félix (1833-1914). Auteur du texte

Éditeur : G. Charpentier (Paris)

Date d'édition : 1885

Sujet : Dessin -- 19e siècle

Sujet : Couleur (art)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30153761f

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 281 p. ; in-12

Format : Nombre total de vues : 278

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k108868z

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-V-7626

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97%.


de la nature était vidé çà et là sur les étagères. Puis, dans ce merveilleux musée des couleurs étalées de la terre, venaient les coquilles avec leurs mille nuances délicates, leurs prismes, leurs reflets changeants, leurs chatoiements d'arc-en-ciel, leur rose tendre pâle comme une rose noyée, leur vert doux comme l'ombre d'une vague, leur blanc caressé d'un rayon de lune. »

Ce passage a été pour nous une révélatiou de la couleur de Boucher, si variée, si audacieusement étrange dans les parties lumineuses de ses tableaux. En effet, c'est assurément dans ces objets qu'il a du chercher et prendre le secret de toutes les irisations dont il colore sa peinture, son intuition du contraste des couleurs ne rencontrant pas nettement dans la nature, qu'il avait cependant toujours sous les yeux, les lueurs que par moments il y avait entrevues et qu'il retrouvait en exemples constants et immobilisés dans ces pierreries et ces coquilles. Mais on peut supposer que c'est aussi de là que proviennent l'atténuation, l'uniformité, on pourrait dire l'absence de coloration, des valeurs fortes de sa peinture, tous ces étincelants modèles n'ayant et ne lui