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Notice complète:

Titre : Architecture françoise, ou Recueil des plans, élévations, coupes et profils des églises, maisons royales, palais, hôtels & édifices les plus considérables de Paris.... T.1 / par Jacques-François Blondel,...

Auteur : Blondel, Jacques-François (1705-1774). Auteur du texte

Éditeur : chez Charles-Antoine Jombert (A Paris)

Date d'édition : 1752-1756

Sujet : Architecture de la Renaissance

Sujet : Architecture -- 17e siècle

Sujet : Architecture -- 18e siècle

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30115155h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. : pl. ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 246

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : bâtiment, urbanisme, architecture, arts

Description : Ouvrages avant 1800

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k108033j

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, V 2128

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Dcfcription de l'Hôtel de Madame la Maine, faut rue de Faubourg St. Germain près les Invalides.

CET Hôtel a été bâti en 1728 fur les deiïeins de NI. Gabriel le père, pre~ i mier Architecte du Roi & fous la conduite de M. Aubert, Architede pour M. Perrin de Moras, Maître des Requêtes. En 1736, fa veuve l'a vendu à vie à l Madame la Duchene du Maine, veuve de S. A. S. Louis-Augufte de Bourbon, Duc du M aine pour le prix de cent mille livres en espèces, & cinquante mille livres qui feroient employées à la conftru&ion d'un bâtiment pour les Officiers de fà Maifon qui après la more de S. A. rentrera à Madame de Moras 3 ce que Madame la Duchefle du Maine a exécuté. En conséquence elle a fait conftruire dans le potager à l'endroit marqué 0 ( Pi. I. ) une aile de bâtiment qui lui a coûté quatrevingt mille livres dans laquelle demeurent Mrs. les Ecuyers Intendans Aumônier, Médecin, Secrétaires, &c. Nous n'avons point fait cette addition, ce bâtiment n'ayant pour objet que la commodité dont nous aurons occafion de parler plus d'une fois dans la'fuitc de ce Traité.

L'emplacement de cet Hôtel a de longueur 100 toifes fur 54 de large & eft occupé du côté de l'entrée par une grande cour de 16 toifes de largeur fur de profondeur à la droite de laquelle font pratiquées plufieurs baffes-cours deftinées à l'ufage des cuifines, des offices écuries, & remifes, lefquelles dégagent par une porte particuliere donnant iur la rue. Le mur qui fépare la grande cour d'avec les baffes-cours eft percé & décoré de deux piédroits qui fimétrifent avec une grille qui lui eft oppofée & qui donne entrée à plufieurs bofquets A faifant partie des jardins de propreté.

Au fond de la grande cour & en face de la porte d'entrée D s'élève le principal corps de logis qui a de longueur 21 toifès deux pieds, fur 10 toifes de profondeur, lequel eft ifolé & élevé fur une terraffe B de 6 pieds d'élévation. Comme ce bâtiment a plus d'étendue que la largeur de la cour les murs C font peu élevés, de manière qu'ils n'empêchent pas de cette cour de jouir de toute la longueur < du bâtiment. Au pied de la terraflr B eft pratiqué un grand boulingrin E qui renferme deux parterres de gazon découpé leur forme paroit dans ce deflein un peu longue pour leur largeur, mais dans l'exécution il n'en eft pas de même, l'Op.tique raprochant toujours les parties éloignées, de manière qu'il faut avoir égard a cet effet de l'Optique lors de la compofition d'un plan pour difpofer la proportion de ces pièces de verdure à raifon de la distance & félon la hauteur dont elles doivent être apperçues,en obfervant néanmoins d'en ufer avec plus ou moins de retenue felon que ces pieces fe trouvent dîftribuées fur une furface plane inclinée, ou enfoncée. Cette derniere confidération auroit pu néanmoins engager à rendre ces parterres moins oblongs le fol des appartemens F étant plus élevé que le fond du boulingrin d'environ 12 pieds pratique qui auroit rendu plus large la terrafle G qui paroît ici trop étroite étant bon d'ailleurs d'obferver autant qu'il cil polfible dans un jardin un grand efpace libre qui puiiTe raflembler une nombreufe compagnie. Aux deux côtés & fur la longueur de ce boulingrin font plantés des arbres qui roduifent du couvert aux deux grandes allées H I dont celle H t rave rie toute a profondeur du jardin. Aux deux cotés de ces allées, dans la longueur du boulingrin, font pratiqués des bofquets » des balles de verdure des cabinets &c qui rendent cette malron une des plus riantes des extrémités de Paris. A côté des re- tours de la terrafle B font placés deux petits parterres l'Anglnifc K entourés d'arbres qui produisent du couvert au fortir du âtlment, & auxquels on arrive par les petits efcalieri marqués L à gauche de ce jardin de propre ett placé un po-

CHAPITRE I I.

Plan Planche première.

Hôte! de

M. dame la

Durh. du

Maine.

Précepte*

fur le jar- dinage.