Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 60 à 60 sur 286

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert. T. 12, 2

Auteur : Flaubert, Gustave (1821-1880). Auteur du texte

Éditeur : L. Conard (Paris)

Date d'édition : 1910

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31697016g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 18 vol. ; in-8

Format : Nombre total de vues : 286

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k107251t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-18098 (12)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 98%.


l'histoire avec ses haillons fougueux et sa figure triste, et le temps, vieux faucheur glouton, aux talons de fer et à la dent éternelle, tout cela, pour nous, tourne, remue, marche, s'agite et meurt; nous voyons la farce commenctr, les chandelles brùler et s'éteindre, et tout rentrer dans le repos et dans le vide, dans lequel nous courons comme des perdus, riant, nous mordant, hurlant, pleurant.

Ah! mon novice a la tête forte, tant mieux! nous avons beaucoup de choses à lui montrer. D'abord un peu d'histoire, puis un peu d'anatomie, et nous finirons par la gastronomie et la géographie. Que faut-il faire? Monter sur la montagne pour voir la plaine et la cité ? Eh bien, oui, nous allons gravir sur quelque hauteur d'où nous aurons un beau coup d'oeil. Je puis, pardieu vous accompagner, car le Dieu du grotesque est un bon interprète pour expliquer le monde.

Sur la montagne, les forêts, le Sauvage et sa famille. A l'fcorizon, une immense plaine, couverte de pyramides, arrosée par des fleuves. Au fond, une ville avec ses toits de marbre et d'or, un éclatant soleil. La femme et l'homme sont entièrement nus, leurs enfants se jouent sur des nattes, le cheval est à côté; le Sauvage est triste, il regarde sa femme avec amour.

LE SAUVAGE.

Oh! que j'aime la mousse des bois, le bruissement des feuilles, -le battement d'ailes des oiseaux, le galop de ma cavale, les rayons du soleil, et ton regard, ô Haïta et tes cheveux noirs qui tombent jusqu'à ta croupe, et ton dos blanc, et ton cou qui se penche et se replie quand mes lèvres y im riment de longs baisers, je t'aime plein mon cœur. Quand ma bonne bête court et saute, je laisse aller ses crins qui bruissent, j'écoute le vent qui siffle et parle, j'écoute le bruit des branches que son pied casse, et je regarde la pous-