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Titre : Oeuvres complètes de Gustave Flaubert. T. 12, 2

Auteur : Flaubert, Gustave (1821-1880). Auteur du texte

Éditeur : L. Conard (Paris)

Date d'édition : 1910

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31697016g

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 18 vol. ; in-8

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k107251t

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-18098 (12)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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v

Une pensée m'est venue, et c'est le seul remords qui soit venu me troubler, car jamais je n'ai eu de remords, croyant que les hommes n'étaient ni bons, ni mauvais, ni coupables, ni innocents, sachant que j'agissais non par ma volonté, mais par instinct, par puissance d'organisation, par une fatalité plus forte que moi je ne m'affligerai jamais des sottises que mon ennemi aurait pu faire, je trouve donc que j'aurais vivre comme je meurs, gai et tranquille; qu'au lieu de pleurer et de maudire Dieu, j aurais dû en rire et le braver; j'aurais dû éteindre mes pleurs sous un rire, oublier la réalité, et puisque je n'avais pu trouver l'amour, prendre la volupté! VI

J'ai éprouvé de bonne heure un profond dégoût des hommes, dès que j'ai été mis en contact avec eux. Dés douze ans on me plaça dans un collège là, j'y vis le raccourci du monde, ses vices en miniature, ses germes de ridicules, ses petites passions, ses petites coteries, sa petite cruauté; j'y vis le triomphe de la force, mystérieux emblème de la puissance de Dieu; je vis des défauts qui devaient plus tard être des vices, des vices qui seraient des crimes, et des enfants qui seraient des hommes.

VII

( Inachevé. )