c'est une belle pensée, comme Rome en a tant d'autres. de faire ces baptêmes annuels dans le Baptistère du premier César chrétien.
L'abbc nous mené ici près voir la villa Campana, chefd'œuvre de mauvais goût; petit musée étrusque peu réjouissant; jardin imité de l'antique; tigres peints au fond d'une grotte pour effaroucher, sans doute, lesÉne~ et les Didon qui voudraient s'y réfugier; lions de carton cachés dans les massifs, prêts à s'élancer sur le voyageur, etc. De là l'abbc nous fait faire une longue tournée par le Coclius, San-Stefano-Rotondo, San-Gregorio, l'arc de Titus, etc.; mais il faut s'arrêter après huit heures de promenade. Voici des vers adressés à l'abbé
La révolution vous avait surpris comme
Un <-oudain coup de foudre et vous bloquait dans Home; Les Triumvirs voulaient dépouiller le Latran, La Basilique d'or dédiée a saint Jean,
Mais vous, Français et plein d'une sainte assurance, Vou;. avez arboré le drapeau de la France
Vous avez déclaré que notre nation
Gardait toujours saint Jean sous sa protection, Et qu'avant d'y toucher il faudrait donc abattre Sous le porche sacré le bronze d'Henri quatre, Depuis lequel nos rois, ces fils du Vatican,
S'intitulaient de droit chanoines de Latran
Et les Garibaldiens furent saisis de crainte
Et n'oseront toucher la basilique sainte.
Honneur à vous, Français, qui n'avez point doute Du pouvoir de la Franc'' et de sa ~otonté.
Aussi dans quel bonheur, quand notre vieille France A 1~ Rome captive oGrit sa délivrance,
Vous avez accueilli les fils du peuple franc
Sous ce portique auguste aux portes du Latran, Ce balcon du désert, d'où notre cpil se promènf Et voit se dérouler la campagne romaine
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