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peut-être auiït riches en ce genre )"' que toutes les Eglifes d'Italie en-
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Chaque Monaftère a une Pharmacie bien tenue, & qui lui rapporte beaucoup. La plupart des Moines font le métier de Médecin. Les Pratiques de ces Médecins forment le fond de la Pharmacie de leur Maifon, dont le courant roule fur les familles qui y viennent à confeffe. D'ailleurs chaque Pharmacie eft connue par quelque remède ou friandife que l'on ne fait point ailleurs auiïi bien & à cet égard elle a une vogue anurée au moins pour les Etrangers & pour ceux qui ne fonc efclaves ni de leur Médecins, ni de leur Confeffeur. Les Minimes, par exemple, qui ont leur Maifon vis-àvis le Palais, excellent pour les ~t&o~M efpèce d'anis à Fumage des t~~f~f qui veulent fe tirer du Calendrier. Cette drogue fe vend au poids de l'or. Il y a apparence que JaPharmacopéedeMontpelliern en a pas la recette; car je vis un Chanoine de cette Ville en acheter pour, cinq louis d'or.
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