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Titre : Revue de l'Orient : bulletin de la Société orientale

Auteur : Société orientale de France. Auteur du texte

Éditeur : Delavigne (Paris)

Date d'édition : 1845

Contributeur : Mac Carthy, Oscar (1815-1894). Rédacteur

Contributeur : Jouffroy d'Eschavannes, E. (1820-18..). Rédacteur

Contributeur : Ubicini, Abdolonyme (1818-1884). Rédacteur

Contributeur : Dulaurier, Édouard (1807-1881). Rédacteur

Contributeur : Hureau de Villeneuve, Abel (1833-1898). Rédacteur

Contributeur : Langlois, Victor (1829-1869). Rédacteur

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328574376

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328574376/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 18901

Description : 1845

Description : 1845 (T7,CAHIER25)- (T7,CAHIER28).

Description : Collection numérique : France-Japon

Description : Collection numérique : Bibliothèques d'Orient

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k106641f

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-O2-388

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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I

REVUE DE L'ORIENT.

-MW~BE M SOCIÉTÉ ORIENTALE DE PAMS.

Jamais on ue s'est occupé enFrance, plus qu'on ne le fait aujourd'hui, de la politique extérieure. On croit bien connaître, ou à peu près bien, ce qui regarde les affaires de l'Europe il n'en est pas de même des questions qui intéressent l'Orient; on confesse généralement son ignorance à cet égard, et si quelqu'un se présentait pour la détruire, on Fécouterait volontiers, pourvu que ce fût sans fatigue et sans travail, comme on puise son instruction quotidienne dans un journal de son pays. Quant aux personnes qui, par position ou par devoir, se trouvent obligées d'en savoir davantage, deux points, tout au plus trois, de ces vastes contrées qui, à partir des confins de notre Europe, s'étendent jusqu'aux limites de l'extrême Orient, ont eu le privilége de fixer leur attention.

Nous n'avons pas même l'air de soupçonner l'existence d'intérêts positifs et sérieux dans nos rapports lointains et indirects avec d'autres peuples que ceux qui habitent les côtes de Barbarie, la Grèce, la Turquie et l'Egypte, et encore savons-nous mal, le mot est dur, mais il est vrai, la situation réelle de ces États avec lesquels nous entretenons depuis longtemps des relations journalières de commerce et de bonne amitié. D'où provient cette ignorance ou ce dédain? Est-ce que l'histoire des temps passés peut seule nous toucher quand il s'agit de peuples éloignés? Est-ce que les besoins des temps présents ne nous stimulent pas assez pour nous pousser à prendre une large part dans ces débats où s'agitent en vainqueurs ou en maîtres futurs l'Angleterre et la Russie ? Serions-nous donc d'avance déshérités du droit que prennent les nations policées industrielles et commerciales, de jeter et d'étendre au loin leurs rapports et leur influence? Non, car c'est une des conditions de la vie d'un grand peuple que d'entrer pleinement et de se maintenir dans l'ordre de choses qui enchaîne les destinées des autres peuples aux siennes. Mais cet ordre de choses, mais ces destinées, pour y jouer dignement son rôle, il faut ne pas les ignorer, ou ne pas les méconnaître c'est ce qui nous a déterminés à poser les bases d'un livre périodique, d'une revue consacrée tout entière à l'étude des hommes et des choses de l'Orient.

Nous ferons envisager ce recueil sous un triple rapport, et peu de mots suffiront pour faire connaître nos idées a cet égard.