pas que la marche est inverse et que c'est la foi qui crée le miracle, bien loin de se fonder sur lui.
Le caractère des miracles prouve seulement le <-aractère d'une qui extériorise en eux plus ou moins grossièrement son besoin de croire.
Avant de quitter Home. et pour longtemps, car elle n'a rien à nous donner avant le xv~ siècle. jetons un rapide coup d œil sur les étapes parcourues de notre voyage. Dix jours à Paestum et à tapies, trois semaines à Rome et quarante-huit heures a Florence nous ont fait voir le monde antique dans son ensemble. Après les émotions dcHcieuses de ces visites, une cure d isolement a été nécessaire pour créer en nous un état d'esprit nouveau qui nous permit d'aborder l'art chrétien. Il a fallu lire et lire beaucoup, et nous sommes restés à Rome où une quinzaine de jours ont suffi ponr nous faire voir les réalisations plastiques du christianisme naissant. Nous avons distingue à ce moment la forme et la pensée, celle-ci dominant celle-là. Dans la forme qui est pourtant tout l'art il y a deux choses bien séparées la survie de la technique romaine. la continuation de procédés anciens~ visibles dans les peintures murales des Catacombes et sur les sarcophages à personnages c'est la partie caduque de l'art nais-