tion de l'enthousiasme gênerai pour les maîtres <J'' la Renaissance italienne.
Extérieurement, le portique de la chapelle d' Pax/I de Bruncllcsco, a Santa Croce. est ce que j'connais de plus parfait dans la première Renaissance, dont il montre les qualités essentielles drprécision. de grâce et de sobriété.
Un des monuments importants de la second'' époque est la chapelle des Médicis à San 1 orenzi) (15~9). Allex-y et jugcx. 11 est important de savoir que Michel-Ange eut une liberté absolue, qu<' jamais artiste ne put combiner tombeaux et architecture avec une indépendance plus grande. Volta donc l'œuvre authentique d'un des plus grands architectes du temps. Il faut ajouter que le contraste entre la pierre foncée des pilastres et des entablements et la blancheur des murs n'est pas heureusement imputable a Michel-Ange. On vante « ses deux ordres de pilastres, l'un inférieur, l'autre supérieur qui révèle ici tout le progrès du xvi' siècle compare au xv'. M U faut remarquer que ce sont là choses élémentaires que l'on voit dans tous les monuments romains et qu'il n'y a pas lieu de féliciter l'artiste de son invention. C'est un des points les plus agaçants des éloges que l'on adresse aux maîtres de la Renaissance (à Bramante pour la cour de la Chancellerie, par exemple). Quoi! les louerparce qu'en employant des pilastres à deux étages, ils ont mis l'ordre