nuit vient, et. le ciel. d'une éternelle jeunesse, fait llcurir encore pour nous les étoiles que les anciens dénommèrent. L Ourse, comme jadis, à g:Luehc, ~'illumine; à droite réapparaît Orion. à la ceinture étincelante au-dessus de nos têtes, à la place accoutumée où les nxa Jupiter, ce sont les Dioscures voisins. chers aux navigïttcurs. La grande respiration de la mer monte comme autrefois a intervalles réguliers, et l'on voit Hamboyer sur le Hanc de la montagne la bouche rouge du Vésuve. En face de ces lieux qui n'ont point changé, l'esprit remonte sans peine le cours des âges jusqu'aux heures où Pline l'Ancien commandait en chef la Hotte impériale stationnée au cap MIsëne.
Nous sommes ici en terre latine.
Si l'on donne six matinées, de dix heures à midi <:t demi au Musée, on en tirera l'essentiel. A Pompeï deux visites suffisent.
Ce n'est pas le but du ~y~/c /</c~/ de prendre le lecteur par la main et de le mener devant chaque statue. Il se propose de marquer les étapes successives du voyage, et, à chaque étape, les monuments d'art propres à créer l'idée la plus forte de l'époque étudiée.
Le reste a été admirablement fait; nul pays n'a été fouillé et décrit avec plus d'amour, et par les artistes, et par les historiens, et par les littérateurs. Quand nous mettrons-nous à parcourir du